Dissertation de philosophie.

Sujet n°1 : l’inconscient est-il en moi nature ou histoire ?

L’inconscient fait partie de moi, mais échappe à ma conscience. Je n’ai donc pas conscience de l’inconscient. L’inconscient est un bien grand mot se divisant en deux catégories distinctes. Il faut bien discerner tout d’abord l’inconscient psychique : ce qui agit en moi sans le savoir. C’est le cas par exemple du refoulement, processus visant à rejeter dans l’inconscient une pensée qui nous dérange. Puis il existe également l’inconscient dit biologique, où dans ce cas des manifestations pathologiques surviennent, telles que des douleurs inconnues par exemple. Le sujet nous propose d’étudier en deux temps et deux cas différents l’inconscient. Est-il en moi nature, ce qui signifie qu’il est inné et qui a ses caractéristiques propres, ou alors est-il histoire, se base-t-il donc sur mon histoire, mon vécu tel que l’enfance mais aussi l’avenir.
L’inconscient est-il donc en moi nature ou histoire ?
Mon inconscient est-il formé de pensées non-réfléchies, donc innées ? Suis-je dominé par cet état « d’animal » où seules les pensées non confrontées à mon histoire dominent ?
Ou bien, au contraire, y-a-t-il un récit de l’inconscient ? Un inconscient où mes pensées sont régies par mon vécu, et qui évoluent en fonction du temps ?

Le premier grand siège de l’inconscient, dont tout le monde à connaissance, est le rêve. Ces images produites durant le sommeil, résultant de mon inconscient psychique peuvent s’expliquer par deux visions différentes. Etant dans le conscient nature, la vision la plus appropriée sera la vision cartésienne. En effet, Descartes (philosophe, mathématicien et physicien, XVIème siècle) énonce que les rêves ne sont uniquement idées bizarres se manifestant durant notre sommeil. Il qualifie cela de « récréation des neurones », donnant donc un non-sens aux rêves. L’inconscient est donc en pause, et n’admet aucun sens en rapport à la réalité.