L Oeuvre ZOLA
Dès le début de leur relation, Christine est, pour Claude, un modèle pour ses peintures. Dès le moment où Christine se livre à cette tâche de modèle, leur relation se dégrade. (« […]cet abaissement à ce métier de modèle, où elle avait perdu jusqu’à l’amour de son mari. » p. 361). En effet, dès leur première rencontre, Claude peint Christine pendant son sommeil et la décrit d’un œil très artistique. Il en vient rapidement à ne la voir plus que de cet œil de peintre en omettant qu’il s’agit, tout de même, avant tout de sa femme. Christine perd sa réelle identité et se trouve réduite à un simple objet de référence pour les peintures, sans autre importance. (« Il s’était courbé sur son dessin, il ne lui jetait plus que ces clairs regards du peintre, pour qui la femme a disparu, et qui ne voit que le modèle. » p. 72). Christine se soumet cependant à cela, car c’est uniquement dans les moments où elle pose que Claude la regarde et passe du temps avec elle. Au fur et à mesure que Christine perçoit le rejet de sa réelle personne, elle se sent concurencée par les femmes idéales, pourtant inspirées par elle-même, que Claude peint. De là naît une jalousie et une peur religieuse de la peinture.
Jalousie de Christine envers la peinture
Comme évoqué précédemment, Christine se sent en réelle rivalité avec les femmes fictives que Claude peint. En effet, elle les jalouses car Claude les admires durant des heures et se donne tant de mal à les rendre presque vivantes, tout en oubliant Christine. Il s’inspire de Christine ce qui prouve qu’il l’a trouve belle mais il les arranges davantage afin de les rendre encore plus désirables. (« Depuis des mois il n’y donnait plus un coup de pinceau, et c’était ce qui tranquilisait Christine, ce qui la rendait tolérante et pitoyable, dans sa rancune jalouse : tant qu’il ne retournait pas à sa maîtresse désirée et redoutée, elle se croyait moins trahie. » p.465).
Christine vit