L'opposition de l'Église aux découvertes de Copernic et Galilée
Alors que la religion impose l’adoption du géocentrisme (système de Ptolémé), l’arrivée de la révolution copernicienne au 16e siècle vient tout bouleverser, car celle-ci, allant à l’encontre des conventions de l’époque, propose plutôt un système selon lequel le soleil serait au centre du «cosmos», soit l’héliocentrisme. Cette révolution va même jusqu’à remettre en cause des éléments qui sont pris pour acquis depuis des centaines d’années et qui représentent des dogmes pour la religion catholique. Bien entendu, les autorités religieuses se sont opposées aux découvertes de Copernic et Galilée (acteurs au centre de la révolution copernicienne) et dans le texte qui suit, je donnerai deux raisons pourquoi ce fût le cas. Par la suite, il sera question des conséquences de cette avancée scientifique sur la conception de l’humain.
En premier lieu, la religion catholique, qui soutient que le cosmos est un monde où chaque chose à un but (sinon pourquoi Dieu les aurait créés?), une raison d’être, soit le principe de finalisme. Cependant, ces avancées scientifiques viennent bouleverser ces fondements de l’Église en affirmant plutôt que le monde dans lequel nous vivons est un endroit sans but précis. En allant ainsi à l’encontre de la religion avec ce qu’ils avancent, les autorités religieuses, fort mécontentes que l’on aille à l’encontre des dogmes chrétiens, imposeront des châtiments (à Galilée par exemple) afin de le sanctionner pour avoir contesté les principes fondateurs de la religion.
En deuxième lieu, une autre idée importante que véhiculait la religion était l’idée de perfection et d’harmonie qui régnait dans le monde supralunaire. On estimait alors que ce lieu, dans son aspect de divinité, était immuable et incorruptible, bref, parfait. Ici encore, la révolution dont il est question vient changer la donne, car des observations permettent de se rendre compte qu’il n’en est pas du tout ainsi. Par exemple, on observe des tâches sur le soleil.