L’ordre du temple solaire

Résumé de l’historique
Originalement appelé « Ordre international chevaleresque de tradition solaire », l’Ordre du Temple Solaire est surtout connu pour les suicides collectifs qu’il a provoqués, ayant fait les manchettes à plusieurs reprises. L’idée de l’Ordre vint, au tout début, à Jo Di Mambro, qui s’allia de Luc Jouret ainsi que de Michel Tabachnik. La secte vit le jour en 1984, à Genève. La même année, Di Mambro, sa femme, Jocelyne Duplessis et Jouret traversent l’Atlantique pour se rendre à Toronto pour y recruter de nouveau membres par « conférences médicales » au sein des clubs Amenta, qui devient Atlanta. De là, on leur parlait d’un autre club qu’on les encourageait à joindre. Celui-ci, appelé Archédia, faisait connaître à ses membres une organisation « supérieure », l’Ordre du Temple Solaire. L’Ordre, en 1989, ne dépassait pas 490 membres autour du monde. C’est seulement en 1991 qu’on commence à parler de l’Ordre du Temple Solaire comme d’une secte.
Dès 1994, un premier suicide collectif, fut organisé par les créateurs de la secte, visant à passer le premier « transit » vers ce que les participants considéraient comme un monde meilleur et à préparer l’arrivée des prochains au deuxième transit. Il se déroula en deux parties. L’une au Québec, impliquant 3 morts assassinés et 2 suicidés, et l’autre en Suisse, à Salvan, impliquant 25 morts empoisonnés et à Cheiry, 20 morts tués par balles ou étouffés. Le deuxième « transit », en 1995, a eu lieu, comportant, pour la plupart, des membres de la secte regrettant de ne pas avoir participé au premier « transit ». On retrouve sur la scène d’horreur 13 corps adultes et 3 de jeunes enfants. Ils attendaient donc un signe de Jouret et Di Mambro pour leur indiquer que leur place était prête. Le dernier « transit » eut lieu en 1997, suivant la même lignée de pensée que le deuxième « transit » et impliquant 5 membres. De ce « transit », 3 adolescents sont sortis vivants après avoir négocié