L´animateur socioculturel au sein des dispositifs d´actions publiques
1 La constitution d’un problème social : le quartier sensible - 7 -
1.1 La stigmatisation territoriale - 7 -
1.2 Les publics, leurs modes de vie et leurs sociabilités en « banlieue » - 11 -
1.3 L’animateur, un opérateur du vivre ensemble - 16 -
2 La logique d’intervention territoriale au service du problème social - 20 -
2.1 La politique de la ville contre la ségrégation - 21 -
2.2 Le travail social : un nouveau modèle d’intervention de l’Etat animateur - 24 -
2.3 La logique d’éthnicisation - 28 -
3 De nouvelles initiatives collectives - 30 -
3.1 La libéralisation de la parole - 31 -
3.2 La démocratie participative - 34 -
3.3 Les observatoires de quartier - 35 -
Introduction
Le 5 mars 2008, Fadela Amara, secrétaire d’Etat chargée de la politique de la Ville présente le plan « Espoir Banlieues, une dynamique pour la France ». Il doit servir à « désenclaver les quartiers »[1], à « réaménager la Banlieue et relancer une dynamique dans les quartiers populaires ». La nouvelle politique pour les banlieues s’appuie sur cinq piliers : l’emploi, l’éducation, les transports, la sécurité et le financement des initiatives locales. Une « consultation au plus proche des habitants »[2] et des moyens supplémentaires sont déployés. La cible principale énoncée de ce Plan est la population issue d’origine culturelle en situation économique et sociale difficile.
Le gouvernement s’est intéressé à ces territoires car le risque de ne pas maîtriser ces populations et notamment les jeunes le préoccupe. À la vue des différentes lois sur la prévention de la délinquance, les jeunes de ces quartiers se trouvent stigmatisés et considérés comme de potentiels délinquants. Le risque de délinquance devient croissant et se trouve apparenté à un virus. Ce virus social nécessite une solution « médicamenteuse », ce que s’affère à développer le Plan Banlieue.
Au niveau de l’emploi, un partenariat avec 38 chefs