L'éducation : la mondialisation et la localisation
---les perspectives de l’éducation comparée.
XIANG Xianming
Institut de l’éducationt internationale et comparée
Université normale de Beijing
L’éducation comparée se trouve, dès sa naissance, dans l’interaction entre le cosmopolitisme et le nationalisme. Avec la mondialisation, après avoir connu la transition vers la laïcisation et la massification, le cosmopolitisme et l’universalisme sont actuellement expliqués sous de nouvelles formes différentes et s’inscrivent dans la logique de l’évolution culturelle sous l’époque post-colonialiste.
I. Mondialisation : le cosmopolitisme ou l’universalisme ?
Dans un certain sens, la mondialisation qu’on ne commence à étudier que depuis ces dernières années, a en fait débuté doucement dès le 15ème siècle avec l’expédition coloniale des pays européens. A partir de cette époque, les occidentaux procèdent, en raison des intérêts économiques et politiques, à l’extension de leur civilisation qu’ils pensent meilleure et ils ont obtenu le retour des intérêts économiques, politiques et particulièrement culturels sous le processus historique. La mondialisation actuelle que l’on trouve « moderne » ou même « post-moderne », a un lien inséparable avec la « colonisation » sur le plan historique et idéologique. Actuellement, la mondialisation dans les relations internationales n’est pas un processus égalitaire. La passion pour la culture universelle et l’idée universaliste sont contrecarrées par la politique de superpuissance et les caractéristiques culturelles(1). L’actuelle théorie sur la mondialisation qui mélange le processus réel de la mondialisation avec l’utopie d’un Monde commun, manque de profondeur historique(2). Max et Engels disent qu’avec l’exploitation du marché mondial, la classe capitaliste a mondialisé la production et la consommation de tous les pays. « La production matérielle fonctionne de cette façon. Il en est de même pour la