l'évaluation des entreprises
INTRODUCTION
Thème ambitieux que celui d’évaluer de manière chiffrée la valeur d’une entreprise. C’est pourtant la préoccupation principale de l’analyste qui cherchera par cette démarche à estimer la valeur théorique d’une action. Cela lui permettra de repérer les titres sur ou sous évalués et ainsi de mieux arbitrer ses placements en fonction des espoirs de gains potentiels.
Au-delà de la maîtrise technique, l’évaluateur doit adapter sa démarche à la taille de l’entreprise et à l’objectif de l’évaluation. Il doit aussi savoir arbitrer entre les méthodes. Pour les grandes entreprises, il pourra appliquer la méthode analogique et celle du DCF.
Pour mener à bien son évaluation, l’évaluateur doit mettre l’accent sur les diagnostics à opérer préalablement aux approches chiffrés de la valeur de l’entreprise, sur le futur de l’entreprise pour constituer enfin l’approche adéquate à une bonne évaluation.
Au cours de mon stage, j’ai eu l’opportunité de participer à des missions d’audit d’acquisitions de sociétés de grande notoriété.
Bien entendu, les problèmes sensibles d’évaluation n’étaient pas de mon ressort mais je demeurais à l’écoute des discussions et débats techniques alimentés par la part de subjectivité des différentes options possibles.
L’évaluation des entreprises n’a rien d’une démarche théorique. L’évaluateur doit garder en mémoire un certain nombre de principes fondamentaux qui vont fonder sa démarche.
Une évaluation dépend toujours de trois facteurs : le contexte de l’évaluation, à qui l’évaluation est elle destinée, et enfin, selon la taille de l’entreprise, quelle méthode d’évaluation est la plus adaptée ?
La première partie de ce rapport traitera de la démarche théorique d’une évaluation, la seconde partie sera consacrée à la présentation d’un cas pratique.
CHAPITRE I : La démarche théorique d’une évaluation I- le diagnostic de prise de connaissance est incontournable