Qui n’as jamais rêver de partir? De quitter son pays, pour une durée indéterminée, ou pour une destination inconnue? Certaines personnes rêvent d’évasions tandis que d’autre espèrent un retour prochain dans leur pays natal. Cette photo sur le mouvement des vagues n’est-il pas un appel au départ? Ce sentiment d’exile, Mehdi Meddaci l’a bien connu auprès de son père. Ce dernier a dut quitter l’Algérie, et n’y ait jamais retourné par la suite. Est-ce pour renouer avec ses racines ? Car la pluspart des photos furent justement prisent en Algérie. Avant tout, il ne s’agit pas d’une collection entièrement dédiée à son père. Néanmoins, on y trouve un message bien précis. Il s’agit d’un sentiment de déchirement. Un déchirement interne illustré par des êtres condamnés à rester sur une rive alors qu’ils ne rêvent que de l’autre. On y retrouve des personnages occupant tout un écran, et qui pourtant on l’esprit ailleurs. Ce qui donne un puissant effet d’intemporalité. Ces derniers fascinent et tout le monde serai tenté d’aller les effleurer. Quoi de plus normal avec ces nouveaux supports plus proches ,sans doute, d’un public actuel. Le tout dans une ambiance apaisante du, à des sons produits par de petits hauts- parleurs. Des sons rappelant ,comme par hasard, le léger mouvement des vagues. Bien que l’atelier de Marseille soit plus petit, donc moins spectaculaire que celui de Paris , le message reste le même . Il y passe d’ailleurs très bien. Pour ma part, je dirai qu’il s’agit d’une exposition riche en poésie, innovante, poussant le visiteur à une grande réflexion. Une réflexion sur le temps qui s’écoule en attendant de retrouver son