L’homme n’est pas libre face au progrès technique
La technique et le progrès technique sont tout à la fois sources d’espoir et de crainte. Le problème se pose quant à la liberté des hommes : elle se définit comme une préposition de l’homme, lui permettant l’adaptation à son environnement. Mais, qu’en est-il de l’homme libre face à la technique ? La technique met à la disposition de l’homme ce qui n’est pas immédiatement à sa portée, il faut donc transformer le naturel. C’est ce qui différencie la technique animale de la technique humaine : cette dernière est évolutive contrairement à la technique animale qui est innée (l’animal est en quelque sorte prisonnier de sa nature).
Grâce à la technique l’homme se libère de sa nature. Mais il peut être prisonnier de sa propre technique, c'est-à-dire prisonnier d’un monde artificiel.
Il semble que la technique retire plus à l’homme que ce qu’elle lui donne. L’homme moderne prend sa voiture pour aller travailler, fait ses courses sur internet, télécharge des films sur son ordinateur il perd donc peu à peu le lien qui lui permet de se socialiser. Par exemple, en faisant ses courses sur internet, l’individu met de côté l’échange social qu’il pouvait avoir avec l’épicier de sa rue.
Afin d’illustrer cela, prenons pour référence le texte de J.Ellul, un auteur du XX siècle : Dans une première partie (ligne 1 à 5), il faut comprendre qu’on n’échappe pas à la technique, c’est-à-dire que pour réaliser une activité, nous sommes obligés de passer par la technique. Il utilise la notion de « causa sui » qui signifie que la technique est « cause d’elle-même » autrement dit qu’une découverte technique en entraîne mécaniquement une autre. Par exemple, au moment où des recherches aboutissent, on devient techniquement capable d’acte qu’on a jamais voulu ni même pensé (Clonage, bombe nucléaire, etc.)
Dans une deuxième partie (ligne 5 à 9), Ellul explique la célèbre expression « On