L’illusion comique, corneille, v, 6
On peut donc se demander: comment dans cette scène de dénouement Alcandre parvient-il à dissiper les réticences de Pridamant quant à la réussite professionnelle de son fils ?
Nous allons donc étudier cette scène finale en organisant notre approche autour de trois axes, coïncidant avec le déroulement de la scène. Nous verrons tout d’abord en quoi il s’agit d’un coup de théâtre final (v 1725-1780), puis nous montrerons en quoi le discours d’Alcandre est un éloge du théâtre (v 1781-1806) ; enfin, nous verrons que ce dénouement a une visée didactique (v 1807-1824, fin de la scène, de l’acte et de l’œuvre ).
Plus d’extraits de L’Illusion Comique, Corneille, V, 6
[...] Les termes antithétiques ne s'opposaient que dans la pièce et aucunement dans la réalité. On trouve une insistance sur les oppositions jouées : « le traître et le trahi », « le mort et le vivant » (v 1759). De plus, on ale verbe »partager » au vers 1754 ; l'intimité n'était donc pas feinte, en plus de cela, Clindor est en vie et son métier lui permet de bien vivre. - Dans les vers 1761à 1764, on a un rappel du passé, Alcandre se sert de son omniscience pour conduire Pridamant à accepter la vérité, en recourant aux faits, et en