L’éducation sentimentale
L'éducation sentimentale est un roman d'apprentissage (roman réaliste) écrit par Flaubert paru en 1869. Dans l'extrait, Frédéric Moreau, jeune étudiant en droit, empreinte un bateau qui remonte la Seine, c'est d'ailleurs à cette occasion qu'il va tomber follement amoureux de madame Arnoux. On peut se demander comment Flaubert va exprimer les sentiments. Nous nous intéresserons tout d'abord à la dernière phrase de l'extrait 1 puis aux deux dernières phrases de l'extrait 2 pour finir avec l'analyse des phrases dans les deux extraits.
Premièrement, nous nous occuperons de la dernière phrase de l'extrait 1 : « Leurs yeux se rencontrèrent. » Cette phrase résulte du soulagement pour Frédéric étant donné qu'il attendait ce premier regard depuis longtemps. Elle est mise en valeur par sa simplicité, nous n'avons pas à faire à une subordonné. On y porte beaucoup d'attention car c'est la dernière phrase qu'on va lire. Deuxièmement, dans l'extrait 2, les deux dernières phrases: « La lampe, posée sur une console, éclaira ses cheveux blancs. Ce fut comme un heurt en pleine poitrine. » On constate à travers ces phrases que le temps s'est écoulé et que madame Arnoux a vieilli (« cheveux blanc »). C'est alors qu'on comprend que Frédéric est surpris, il s'attendait, lors de leurs retrouvailles, la revoir telle qu'elle était auparavant. On pourrais penser qu'il ne l'aime plus comme avant: « Ce fut comme un heurt en pleine poitrine ».
Troisièmement, L'analyse des dernières phrases dans les deux textes révèle qu'a chaque fois, on laisse le, suspense, on nous laisse imaginer la suite.
Ainsi dans ces extraits, Flaubert met en scène un personnage, Fréderic Moreau tombé follement amoureux de madame Arnoux n'arrivera pas à « entrer » dans son intimité, le lecteur comprend donc que leur rencontre fera sujet d'une séparation.
II) Écriture d'invention
Point de vue interne de madame Arnoux.
Il avait l’air de cligner les