On appelle vrais besoins, les besoins naturels de l'homme, ainsi, les faux besoins sont dits superflus. Les faux besoins seraient, selon cette definition, non-naturels. Il est donc légitime de se demander si il existe réelement de vrais et de faux besoins pour l'homme. Mais cette interrogation doit bien évidement prendre en compte la difficulté à distinguer les vrais besoins des faux besoins de l'homme car ces besoins sont propres à tous. Pour commencer, nous étudierons les faux besoins qui peuvent exister et ainsi apprendre les conséquences qu'ont ces faux besoins sur l'homme. Puis, nous verront si ces faux besoins peuvent être vraiment qualifiés de faux besoins de par le fait qu'ils ne sont pas necessaire à la survie de l'homme. Ensuite, nous étudierons les vrais besoins qui peuvent exister et nous verrons, pour finir, si ces vrais besoins peuvent être entièrement qualifiés de necessaires.

Epicure, philosophe grec (né au environ de -342 avant J-C), différencie les vrais besoins des faux. En effet, dans son oeuvre Lettre à Ménécée, Epicure explique que pour lui, la satisfaction du besoin est un bien. Mais il explique aussi que si l'homme doit absolument trouver le bonheur, il ne doit pas pour autant en faire ses principales occupations et ne se focaliser que sur sa quête du bonheur: "Ce ne sont pas les beuvries et les orgies continuelles, les jouissances des jeunes garçons et des femmes, les poissons et les autres mets qu'offrent une table de luxueuse qui engendrent une vie heureuse, mais la raison vigilante qui recherche minutieusement les motifs de ce qu'il faut choisir et de ce qu'il faut éviter" explique Epicure dans Lettre à Ménécée. Ainsi, Epicure distingue trois grands types de besoins. Premièrement, il distingue les besoins naturels et nécessaires qui participent au bien être physique et psycologique de l'homme. Ces besoins permettent, selon-lui, de supprimer le manque, comme l'eau peut supprimer la soif ou encore la nourriture qui supprime la