Y-a-t-il des vérités relatives ?
Cette citation illustre l'aspect de vérité relative souligné par le sujet. Rappelons que la vérité correspond à la propriété d'un énoncé, qui relève du domaine du langage, et qui s'accorde avec la réalité, qui elle relève du domaine de l'être. C'est aussi une connaissance reconnue comme juste, comme conforme à son objet et possédant à ce titre une valeur absolue. À l'inverse le fait qu'une vérité soit relative c'est l'idée qu'elle puisse être différente en fonction de la personne qui l'énonce, du lieu ou bien encore du temps. Les vérités relative peuvent donc différer en fonction de certains critères mais elles peuvent surtout énoncer deux thèses opposées l'une à l'autre, alors qu'une vérité absolue correspond à une vérité nécessaire elle ne peut donc pas être autrement.
La vérité relative s'oppose donc à la vérité absolue. Pourtant avec la définition de vérité formulée précédemment nous avons montré qu'une vérité doit être absolue pour vraiment être considérée comme étant une vérité.
Nous pouvons donc nous demander si l'idée de vérité relative n'annihile pas le concept même de vérité ?
Pour répondre à cette question nous montrerons dans un premier temps que la vérité peut dépendre du point de vue du sujet, de ses croyances et de ses perceptions. Dans une seconde partie nous expliciterons les conséquences qu'ont ces vérités sur la principe même de vérité. Et nous conclurons en démontrerons l'importance des vérités relatives dans la science et. Et pour terminer nous nous appuierons sur le fait que les vérités relatives sont fondamentales en science pour montrer leur caractère de vérité.
Dans un premier temps, nous allons donc montrer que chacun peut avoir « sa » propre conception de la vérité. En effet, celle-ci peut être subjective à chacun et diffère