école lyonnaise
Dans la première moitié du XVIe siècle,(Vers les années 1530-1550), Lyon connaissait une vie intellectuelle brillante → Lyon est une ville cosmopolite qui rayonne culturellement et économiquement:
Sa position géographique en fait le point de départ des expéditions vers l’Italie, tandis que ses quatre foires annuelles attirent des marchands de toutes nations. Cette situation favorise les échanges commerciaux et intellectuels, et les notables lyonnais se font volontiers mécènes. Lyon vit alors un âge doré auquel mettront fin les guerres de religion et la peste à partir de 1560.
Renouvelant les “Cours d’amour” du Moyen Age, on y retrouve un groupe de poètes et lettrés qui célèbrent l’amour comme la seule source du bonheur:
Quand on parle de 'l'école lyonnaise' il faut mentionner qu'il ne s’agit pas d’une école à proprement parler, mais d’un groupe d’humanistes rassemblés autour de Maurice Scève.
Les principaux poètes de ce genre sont:
Maurice Scève, Pernette du Guillet, Louise Labé, Antoine Héroët, Guillaume des Autels et
Pontus de Tyard.
De 1540 à 1560, ce groupe lyonnais se caractérise par les mêmes inspirations : sa liberté d’écriture et son indépendance:
On y retrouve l'alliance du platonisme et du pétrarquisme dans le motif de l'amoureux souffrant, la sincérité des sentiments et la métaphorisation du corps, y compris les corps féminin. *platonisme: en générale= Le platonisme se plaît à souligner l'indépendance radicale de l'âme qui donne la vie à l'égard du corps, qui la reçoit d'elle dans ce cas= caractère de l'amour idéal vécu hors de toute sensualité
→ (idées de l’amour, de la connaissance et de la sagesse)
*pétrarquisme: Pétrarque, par ses sonnets, donne l’image d’une poésie précieuse et passionnée, l´utilisation des antithèses : jeu intellectuel
En fait, l´école lyonnaise n´a pas seulement fait beaucoup pour l´influence de pétrarquisme en France, mais aussi modifié ce style en assouplissant les structures