Économie de l'eau dans un jardin
L’eau douce ne représente que 3 % des ressources en eau de notre planète. L'économie de l'eau commence alors par des gestes simples de la vie quotidienne ou par la gestion et la création de nos aménagements paysagers. Il faut donc se remettre en cause et se poser les bonnes questions pour réduire notre consommation.
Comment créer un jardin qui ne demande peu ou pas d'eau ? Quelles sont les solutions ?
Dans un premier temps, je vais aborder les solutions biologiques qui relèvent du domaine du vivant, puis dans un deuxième temps, je m’intéresserai aux techniques matérielles, astuces pour réduire les besoins en eau.
Pour réduire les coûts et les gaspillages en eau, il faut commencer lors de la phase de l'aména-gement. Un choix de plantes adaptées à chaque région permet d'avoir un jardin autonome, car si chaque plante est bien plantée, l'eau qui tombe naturellement va suffire aux besoins hydriques.
Pour choisir une plante, il suffit de prendre un sujet endémique à la région, et de la placer en fonction de ses besoins (exposition, type de terres, besoin en eau,..). Le sujet sera alors bien acclimaté et ne demandera que peu de soin. Nous avons plusieurs plantes qui s'acclimatent facilement en région IDF comme l'aubépine, le saule, mahonia, cornouiller, etc Certaines espèces peuvent être attractives pour les animaux de par leurs feuillages, leurs floraisons.
Toutefois, lors de la plantation ,l'arbuste demande un arrosage pendant un an, le temps de s'implan-ter sur le nouveau site. Il est préférable d'élargir petit à petit l'arrosage le plus loin possible du pied pour favoriser un bon enracinement du sujet (hydrotropisme) et lui permettre alors de s'auto-gérer le plus rapidement. Si l'arrosage est continuellement réalisé au pied de l'arbre, le système racinaire ne sera pas développé et le sujet demandera alors plus d'une année d'arrosage après la plantation, engendrant ainsi une grosse perte d'eau. Il est