Dans une société où les instincts ne sont pas contrôlés, la misère est inévitable. Il faut donc limiter l’accroissement exagéré de la population: par l’abstinence sexuel (pour les personnes n’ayant pas les moyens d’éduquer leurs enfants). Cette loi sur les pauvres sera condamnée à partir du 19ème siècle.
«Un homme qui né dans un monde déjà occupé, s’il ne peut obtenir des moyens d’existence de ses parents et si la société ne peut pas utiliser son travail, cet homme n’a pas le moindre droit à la plus petite portion de nourriture et en réalité, il est de trop sur la terre. Au grand banquier de la nature, il n’y a pas de couverts ni pour lui, la nature lui commande de s’en aller, et ne tarde pas à mettre elle-même cet ordre à exécution»

# La conséquence de cette loi c’est qu’il ne faut pas assister les pauvres car sinon on les encourage à se reproduire et augmente ainsi le nombre de ceux qui se présenteront au banquier de la nature. Naissance sur la liquidité de la misère selon laquelle les travailleurs doivent être payés au salaire de subsistance afin de ne pas les inciter à se reproduire.

B - La marche vers l’état stationnaire

Le système capitaliste nous amène inévitablement vers une croissance nulle. On part d’une situation où la croissance est positive, et nous allons essayé de comprendre pourquoi on arrive forcément à une croissance nulle. L’accumulation du capital amène une augmentation de la demande de travail. Par conséquent, il y a augmentation des salaires (momentanément supérieur au prix du salaire de subsistance), par conséquent augmentation des populations (ce qui ramène le salaire vers le taux de salaire de subsistance). En parallèle, l’augmentation de la population implique l’augmentation de la demande de grain, donc la P° agricole augmente à son tour, mais les terres mises en cultures se heurte à des rendements décroissants. Donc on a une augmentation du coût de production.

Selon Ricardo, le salaire peut varier en fonction de 2 choses: