Éducation dans l'histoire
Les écoles étaient inégalement réparties entre les diverses provinces. L’impulsion centrale ne s’était exercée à leur égard qu’à des intervalles éloignés ; l’initiative des évêques et les mœurs avaient plutôt contribué à leur développement que les édits de Louis XIV et de Louis XV. Les écoles étaient plus répandues dans les régions de l’est et du nord que dans celles du centre, de l’ouest et du midi. (L’école de village pendant la Révolution par Albert Babeau)
Vers la fin du XVIIe siècle, la majorité des écoles de garçons étaient tenues par les vicaires ou par les curés. Au début du XVIIIe siècle, la diminution progressive du nombre des ecclésiastiques, obligeait les paroissiens et les curés à recourir à des clercs ou maîtres laïques. Ils étaient nommés par la Communauté d’habitants (assemblée à l’issue des offices religieux) et étaient liés par un contrat civil indiquant la durée d’engagement et la période scolaire. Certaines localités possédaient des écoles fondées par des particuliers. Un seigneur bienfaisant, un riche bourgeois, une dévote aisée, affectaient par testament une somme d’argent à leur établissement, et souvent des biens légués soit à la communauté ou à l’église étaient destinés à perpétuer cette institution utile. Il se