L’éducation s’entend par formation aussi bien intellectuelle que morale. Elle prépare l’individu à une plus grande intégration dans le système socio-économique et politique. Elle ne devient utile que lorsqu’elle aboutit à l’instauration de l’épanouissement et du bien-être de la communauté. Cette intégration dans le tissu socio-économique et politique préparée à travers l’éducation passe par la contribution que chacun peut apporter à travers l’exercice d’une occupation rémunératrice, en l’occurrence un emploi se basant sur des compétences individuelles acquises. Adjuvants et évoluant de façon inclusive, l’éducation et l’emploi constituent donc des leviers dans l’amorce du développement, en d’autres termes de véritables remèdes contre le dénuement, la misère, la pauvreté. Réclamés par bon nombre d’analystes, évoqués quotidiennement par le politique, l’éducation et l’emploi se positionnent comme une panacée pour extirper le continent africain du sous développement. En effet, aucune issue heureuse n’est envisageable pour les africains dans le sens d’un développement durable en dehors de l’assouvissement des besoins en éducation et emplois. C’est dans cette optique que M.JANNEH affirme qu’ « il est évident que pour sortir de la pauvreté, la population de notre continent a besoin d’éducation et d’emplois ». L’éducation est-elle un crédo pour briser les préjugés constituant des obstacles à l’intériorisation des projets de développement en Afrique ? Pour un développement durable, la lutte contre le chômage et le sous emploi est-elle une nécessité absolue pour les africains ? L’atteinte de l’objectif d’un développement efficace et efficient ne passe-t-elle pas par l’arrimage de l’éducation et la promotion de l’emploi ?

CI N°1 : l’éducation, voie formelle de sensibilisation, prépare les populations à vaincre des préjugés qui constituent aujourd’hui en Afrique des obstacles à l’acceptation des projets de développement

CI N° 2 : la promotion de la création d’emplois