Émigration italienne au XIXe siècle
• Les immigrés tendent à se regrouper en communautés dans les mêmes quartiers selon leurs régions d'origine (par exemple, les Italiens dans le quartier de Little Italy à New York). Ils restent aussi attachés à leur culture (langue, pratiques religieuses, nourriture, mode de vie…).
• Il faut attendre la seconde génération pour que les descendants de ces premiers immigrés soient d'avantages assimilés.
En Amérique, les Européens se regroupent en communautés, par affinités de langue et de culture, comme les Allemands dans le Midwest américain ou les Italiens à New York. Certains immigrants suscitent parfois la méfiance, voire la xénophobie comme les Irlandais, les Juifs ou les Européens du Sud et de l’Est. Beaucoup sont relégués dans les quartiers pauvres et sont destinés aux travaux les plus ingrats.
Les conditions de vie des immigrants italiens
Ce sont celles de populations pauvres au cœur de grandes cités. Les immigrants italiens vivent dans des quartiers vétustes, dans des entrepôts réaménagés ou dans des immeubles de six étages. Ceux qui sont originaires d’une même région se regroupent dans les mêmes quartiers, que ce soit le North End à Boston ou Mulberry Bend à New York. À Chicago, les Italiens du Nord sont concentrés dans quelques rues du West Side, où les commerces et les restaurants italiens sont légions. Ils sont garçons de café, restaurateurs, marchands de fruits, confiseurs, coiffeurs… À New York, dans le Bronx ou à Brooklyn, ce sont les Italiens du Sud. Beaucoup de grandes villes ont leur Little Italy. À la Nouvelle-Orléans, c’est une Little Palermo. Ainsi les Italiens conservent-ils au-delà des mers, leur identité régionale. Cependant, ils sont toujours perçus comme des Italiens par les Américains.