Érec et énide
Chacun des personnages du roman est typique à l’amour courtois. À priori, le chevalier se trouve à la cour du roi lorsque celui-ci prend la décision de revivre la coutume de chasser le Blanc Cerf. Le chevalier Érec, que l’on décrit ainsi : « En nul pays on n’aurait pu trouver plus beau chevalier, plus preux et plus aimable. Il n’avait pas vingt-cinq ans et jamais homme de son âge ne fut de si grand courage. » resta à l’arrière des troupes avec la reine pour ainsi lui tenir compagnie et assurer sa protection. L’énumération présente dans cette citation démontre que le chevalier Érec a toutes les qualités nécessaires pour être étiqueté chevalier vaillant. À tous chevaliers vient sa pucelle. Énide, nouvelle flamme du chevalier Érec, démontre, dans cet extrait : « Elle souffrit tout, quoi qu’il lui coûtât, et avant qu’elle se levât elle perdit le nom de pucelle. Au matin fut dame nouvelle. » qu’elle était bel et bien une jolie pucelle dévouée à son nouveau mari. L’antithèse présente dans cet extrait démontre donc que le marié avait une demoiselle chaste et pure et qu’il en fit sa dame, sa joie. Toutefois, ce fameux Érec a dû faire preuve de maintes choses pour pouvoir être jugé preux chevalier aux yeux de