Étude de marché lingerie
Les tendances du marché de la lingerie
Le marché…
Le secteur de la lingerie est en pleine mutation depuis plusieurs années. Premièrement, de par la démocratisation des accessoires de lingerie sexy tels que les porte-jarretelles ou les guêpières, qui sont de plus en plus présents dans les vitrines des magasins. D’autre part, à travers des distributeurs qui ne cessent de se diversifier avec des grands magasins de prêt-à-porter qui depuis peu proposent des produits de lingerie (ZARA, H&M, etc.). La part de l'habillement dans le budget des ménages est en baisse depuis plusieurs décennies. Même si les dépenses en valeur n'ont pas baissé, l'augmentation globale du budget disponible des ménages a profité à d'autres postes (santé, loisirs, logement…). La lingerie est l'un des rares secteurs de l'habillement à avoir été épargnée par la crise qui a touché le marché : portée par des courants comme la féminité et la séduction, ou les innovations produits (soutien-gorge ampliforme, gonflable…).
En 2005, les dépenses de lingerie réalisées par les consommatrices françaises de plus de 15 ans atteignent près de 2,6 milliards d'euros (+1,3 % en valeur par rapport à 2004). La part de la lingerie dans leurs dépenses d'habillement enregistre une légère hausse : 19 % en 2005 contre 18,8 % en 2004.
Les Françaises apprécient les soutiens-gorge qui représentent 42,7 % des dépenses de lingerie contre 42,6 % en 2004. A noter, la baisse de la part relative des slips, strings et culottes dans les dépenses de lingerie : 31,1 % contre 32,4 % en 2004. Les vêtements de nuit restent stables avec 14,2 % (14,3 % en 2004).
Une Française acquiert en moyenne plus de deux soutiens-gorge, un peu plus de cinq slips, culottes ou string par an, un vêtement de nuit tous les 15 mois, un maillot de bain tous les deux ans et huit mois. De plus, les dépenses