Étude des effets de la testostérone et des anti-androgènes sur la croissance des vésicules séminales, de la prostate et les conséquences de ceux-ci sur la croissance corporelle
Travail présenté à M. Ritchie Audet Dans le cadre du cours laboratoire de physiologie BIO-2005
Par Maxime Bourrelle-Langlois Olivier Tremblay-Bouliane
Le 20 avril 2012 Département de biologie de l’université Laval
Introduction
Le système endocrinien est caractérisé par la production et la sécrétion d’hormone dans la circulation sanguine par les glandes et tissus qui le composent. Il est un des principaux acteurs quant à la régulation physiologique des différents organes et tissus. En ce qui concerne le système reproducteur mâle, une cascade hormonale est responsable de plusieurs réponses physiologiques telles que le développement et le maintien des organes génitaux, des caractères sexuels secondaires, de la descente des testicules et de la spermatogenèse. Toutes ces fonctions sont régulées par l’axe cérébro-testiculaire, ainsi que par un système de rétrocontrôle négatif [1]. Cet axe est composé par l’hypothalamus qui, grâce à la sécrétion de gonadolibérine (Gn-RH), stimule la production de gonadotropines (LH et FSH) par l’adénohypophyse. L’hormone lutéinisante (LH), hormone glycoprotéique, induit la sécrétion de testostérone par les cellules interstitielles, présentes dans les tubules séminifères des testicules. De plus, la sécrétion de l’hormone folliculostimulante (FSH) permet d’augmenter l’efficacité de la testostérone en stimulant la production d’APB (androgen binding protein) par les cellules de Sertoli. La testostérone, dérivée de cholestérol, possède des caractéristiques anabolisantes et joue un rôle important dans la croissance musculaire et osseuse. Cet androgène, grâce à des réactions enzymatiques (5 α-réductase), peut aussi être transformé en métabolite par certaines glandes et permettre leur croissance