Castration chimique edito
Castrer ou ne pas castrer, telle est la question.
Après les problèmes d'acné puis le cancer de la prostate, la réduction de testostérone s'apprête à attaquer, comme le voudrait un jeu vidéo, son boss de fin: les délinquants sexuels. Le traitement hormonal passe aussi vite les niveaux qu'il divise nos chers politiciens, tant côté cour que côté jardin. Le nom de cette arme destructrice ? La castration chimique. Evocateur, son nom sonne comme un laser pulvérisateur de testicules dévastatrices.
Super Castrator – Niveau 1 : Un traitement effectué sur la base du volontariat à compter d'un comprimé par jour et d'une injection tous les trois mois, tout ceci sous secret médical et sans intervention juridique afin de réfréner les pulsions sexuelles des récidivistes. Une reformulation s'impose : Possibilité de résiliation du contrat grâce à un simple petit oubli et l'affaire est dans le sac. Les portes de la liberté sexuelle s'ouvrent à nouveau et, à moins d'une récidive, rien ne pourra prouver aux autorités que le patient a arrêté son traitement. Ici, Nicolas Sarkozy et sa Team Rocket ont trouvé la solution parfaite : un hôpital fermé pour ceux qui refuseront tout soin, seul un bracelet électronique leur permettra de sortir de l'enceinte. Un hôpital sous haute sécurité avec gardiens pourquoi pas, les mélanges peu banals ont déjà fait des miracles comme par exemple lorsque MacDonald a mélangé le ketchup et la mayonnaise pour en faire sa sauce hamburger ou encore quand Danao a versé du lait dans son jus d'orange.
Super Castrator – Niveau 2 : La dignité de la personne est le problème fondamental qui renforce la segmentation de nos deux partis politiques. Cette méthode est « déplorable » et « indécente » selon le porte-parole du Parti Socialiste Benoît Hamon, un point de vue radical alors que le député UMP François Goulard reste modéré en estimant que cette question nécessite « une réflexion approfondie avec les médecins ». L'intégrité