Étude le jardinier et son seigneur
Fables de la fontaine : 2receuilles 1668-1695. 12 livres publiés dont 400 fables avec les thèmes de réflexions les plus divers. Le fabuliste vise les vices humains constants et une satire politique et sociale masqués par la fiction.
Le jardinier et son seigneur, extrait du livre IV.C’est l’allemand Camerarius qui a fournit à la fontaine le canevas fort mince de sa fable. Mais l’histoire puise également ses sources dans les souvenirs de voyage de La Fontaine en Limousin.
La morale de la fable, porteuse de didactisme (but d’enseigner agréablement) et d’une leçon politique qui passe par le récit plaisant d’une scène de la vie sociale : un amateur de jardinage venu chercher le seigneur local pour le débarrasser d’un lièvre qui mange ses légumes. Voir ce dernier saccagé par l’aristocrate effronté et le remède s’avère pire que la mal.
Quels procédés Lafontaine met-il en place pour composer un récit à la fois plaisant et didactique ?
Axes de lecture : 1) L’art du récit et de sa composition dynamique 2) La relation entre le récit et la morale.
AXE 1 :
a) Etat initiale, état final.
- Initial : jardin présenté par un vocabulaire mélioratif, élogieux : « propre, plaisir… »
Idée de beauté, il est fonctionnel, simple. (potager, plante)
- Final : jardin devenu un chaos après seigneur.
Lexique dépréciatif, vocabulaire de la destruction, vocabulaire de l’abandon avec reprise anaphorique de « adieu », vocabulaire affectif, compassion, pitié.
Volonté de la Fontaine d’employé un style hyperbolique, avec le comparatif « plus de », ravage causer par le seigneur.
CONCLUSION partielle : on observe donc 2situations opposés qui se font écho au début et à la fin pour mettre en évidence les dégradations causer au seigneur. Ce contraste met bien en évidence l’effet pervers de l’intervention du seigneur.
b) L’intervention dévastatrice du seigneur.
- Pronoms personnels je-vs montre évolution de la