Étude sectorielle
Croissance PIB (%)
-4,1
2,3
1,7
-0.3
Inflation (moyenne annuelle)
0,6
1,2
1,9
3,3
Solde budgétaire / PIB (%)
-6
-4,7
-3,1
-3,3
Solde courant / PIB (%)
-2,5
-3,1
-2,9
-2,1
Dette publique / PIB (%)
35,6
38,9
41,2
43,9
(e) Estimations (p) Prévisions
POINTS FORTS
Forte intégration à la chaîne de production internationale
Destination privilégiée des investissements directs étrangers en Europe centrale
Déficits courants, dette extérieure, endettement en devises et progression du crédit contenus
POINTS FAIBLES
Forte dépendance envers la demande européenne : les exportations représentent 84% du PIB, dont 67% vers l’UE
Population vieillissante
Pénurie de compétences
APPRECIATION DU RISQUE
Une croissance dépendante de la demande européenne
En 2011, la reprise de l’économie tchèque a été tirée par les exportations, ventes de véhicules, de machines et d’équipements en tête. Au premier trimestre 2012, la croissance s’est contractée de 1% en glissement annuel, ce qui constitue le troisième trimestre consécutif de contraction du PIB. Le pays a toutefois su tirer profit de la bonne tenue de la demande allemande qui capte 32% des exportations tchèques. La République tchèque exporte en effet majoritairement des biens intermédiaires, intégrés dans la production allemande destinée à l’exportation. Or, le commerce extérieur allemand ralentira au second semestre. La balance courante tchèque n’en sera toutefois pas affectée, dans la mesure où les importations ralentiront, les exportations étant intensives en intrants et la demande intérieure demeurant affaiblie. L’investissement direct étranger, qui a joué un rôle-clé dans le dynamisme de l’économie tchèque avant la crise, demeurera atone. Par ailleurs, la consommation des ménages, qui bénéficiera d’une baisse du taux de chômage (toutefois autour de 9%), restera