À 20 ans
477 mots
2 pages
Paul Nizan écrit en 1931 :« J'avais 20 ans, je ne laisserai personne dire que c'est le plus bel âge de la vie, tout menace de ruine un jeune homme, l'amour, les idées, la perte de sa famille, l'entrée parmi les grandes personnes. »Cette phrase est tirée de son premier ouvrage qui l’a rendue célèbre, « Aden Arabie ».Vingt ans est considéré comme étant le plus bel âge, après celui de la majorité, à savoir dix-huit ans. Il marque le tournant d’une vie, la fin de l’adolescence, une page qui se tourne et une nouvelle qui s’écrit. C’est l’âge des premières expériences, qu’elles soient amoureuses, professionnelles ou personnelles, comme par exemple entreprendre un voyage seul. Dans un premier temps, il serait intéressant d’aborder l’intérêt que suscite le fait d’avoir vingt ans, et dans un second temps, se pencher sur les troubles causés par cette étape.Comme il est dit dans une célèbre chanson : « A vingt ans, rien est impossible, à vingt ans, on est invincible ». C’est l’âge où « l’ex adolescent » est considéré comme suffisamment « grand » pour avoir des responsabilités et être autonome pour voler de ses propres ailes : les petits boulots, le premier appartement, l’épanouissement social, la rencontre du premier amour, les études supérieures…Tout s’accélère et le jeune adulte doit se construire et bâtir les bases de sa vie future. Il est gratifiant de se dire que l’on arrive à s’en sortir seul, sans l’aide (financière la plupart du temps) des parents, et cela accroît le sentiment d’autonomie. Les opinions se forgent également à cet âge là, en plus du droit de vote, il faut être plus ou moins capable de défendre ses idées, quelles qu’elles soient, certains s’engagent dans des partis politiques ou dans des mouvements associatifs pour se faire. Il faut assumer et s’assumer.
Cependant, bien qu’il soit pressé d’être un adulte, une fois le temps des responsabilités instauré, il regrette celui où tout n’était qu’insouciance, où l’amour ne tenait pas une si grande place, où