La ville de bruges un espace politique autonomes
Sociétés et cultures urbaines (XI-XIIIème siècle)
Sujet : La ville de Bruges un espace politique autonome : De l’autonomie du patriciat urbain à l’affirmation de sa puissance.
Entre le 11ème et le 13ème siècle, en Europe, un développement important se produit, ce qui permet aux villes comme Bruges, en Flandre, d’étendre leur autonomie. Comment Bruges a acquis son autonomie politique et la affirmer ? Poser cette question, revient à met en évidence la contradiction entre deux termes : l’autonomie et l’autorité politique. En effet, autonomie ne veut pas être seulement dire indépendance mais aussi la possibilité pour un groupe de s’affirmer dans le cadre du pouvoir politique : le Patriciat urbain. Pour répondre à cette question, après avoir rappelé comment la ville était dirigée avant l’autonomie, sous la tutelle seigneuriale, et pourquoi l’autonomie s’est mise en place, nous montrerons que l’autonomie a permis l’affermissement de l’autorité politique.
Tout d’abord, avant l’essor de la ville, principalement grâce au commerce, la cité était dirigée par les seigneurs. Ils s’imposaient, ainsi les métiers devaient respecter des règles, payés de lourdes taxes comme la taille ou les aides. De plus, la population avait des devoirs, comme les aides militaires grâce à leurs propres forces ou à de l’argent. De plus, ils avaient différentes corvées, comme la construction des routes. Mais l’Eglise était aussi très présente au sein de la société, et c’est elle qui s’occupait de l’éducation grâce aux Universités. L’Université formait les élites de la société, c’est-à-dire la bourgeoisie et les nobles. La bourgeoisie formée des marchands et de banquiers, côtoie ainsi les nobles. Cela leur donne des accès communs, tel que l’accès à la cour seigneuriale ou une éducation commune. Ce dernier leurs donne des valeurs et des savoirs partagés. Ce qui, pour la bourgeoisie, va faire, qu’elle va demander des pouvoirs égaux aux nobles. Cela créé des conflits dans certaines