Accord de Taëf

Quelle place accorder à la Nation au Proche-Orient ? La chute de l’empire multinational Ottoman, puis la décolonisation ont conduit à l’émergence d’une idéologie nationaliste au Proche-Orient. Diffusée par les progrès de l’éducation, l’idée nationaliste est incarnée, au début du XX° siècle, par des leaders charismatiques, tels que Mustapha Kemal en Turquie, Reza Chah en Iran, ou Nasser en Egypte, qui assoient leur pouvoir en entreprenant d’ambitieuses politiques de modernisation. Aujourd’hui

(déjà mentionnés, unis à Rome en 1681): ce sont les Eglises dites de rite oriental ou Eglises uniates, auxquels sont venus s’ajouter les latins. Toutes ces communautés font partie du système communautaire libanais. Sous l’Empire ottoman, le Sultan accorde son assentiment à l’élection des patriarches ou des grands rabbins par un Firman qui leur donne l’autorité de gouverner chacun sa Millet ou communauté. La protection des chrétiens, et plus particulièrement celle des uniates était renforcée par le

n'est qu'après le génocide des Juifs par les nazis que le mouvement sioniste obtient gain de cause auprès de l'ONU qui décharge le Royaume-Uni de l'organisation d'un foyer juif : L'ONU propose un premier plan de partage de la Palestine 1947. Celui-ci accorde 56% de la Palestine à l'Etat d'Israël et est soutenu par les deux Grands. Malgré l'opposition des Palestiniens et des Arabes, Israël est fondé le 14 mai 1948. Les pays arabes (Egypte, Syrie, Transjordanie, Liban) attaquent Israël dès sa création mais

politique avec des clivages communautaires, la communauté minoritaires peut devenir la majorité.On a des limites a l’application de la loi de majorité  : majorité qualifiée, bicaméralisme (inexistant au Liban mais pourtant prévu par l’accord de Taef), le référendum ( non prévu par la Constitution libanaise), contrôle de constitutionnalité des lois, les systèmes électoraux proportionnels, les coalitions gouvernementales. La démocratie cosociative connaît des types d’alternance au pouvoir

fourniture à Israël des moyens de disposer de l’arme atomique (Voir par exemple Hersh 1991). On sait également que Nasser avait en 1954 cherché à trouver une solution négociée avec les israéliens ; les syriens eux-mêmes ayant signé directement un accord d’armistice en 1949. 11 Premier Ministre de l’Iran (1951-1953), le premier à nationaliser les compagnies pétrolières dans la région. Il fut renversé par un coup d’état américano-britannique pouvoirs », civils et militaires. L’influent Akram Horani12

pro-israéliens, favorables à la création d’un « Petit Liban » allié d’Israël ; les pro-syriens, partisans d’une alliance anti-palestinienne ; les maronites fidèles à l’idée nationale libanaise. Le retour à la paix en 1990, obtenu à l’issue des accords de Taëf (1989), n’a pas simplifié les engagements. Le général et Premier ministre Michel Aoun, maronite anti-syrien acharné jusqu’en 1990, et les chiites pro-syriens – Amal et Hezbollah – s’opposent dorénavant aux partis maronite de Samir Geaga, druze

milices locales sur son territoire. Les Américains vont s’employer pendant les mois qui suivent à convaincre les principaux acteurs régionaux de négocier un plan de désengagement du Liban. La Syrie refuse catégoriquement de retirer ses troupes. Un accord libano-syrien est néanmoins conclu le 17 mai, qui restera lettre morte. Les Syriens sont furieux. A la fin de l’été, une véritable guerre oppose dans le Chouf les Druzes soutenus par la Syrie à la milice chrétienne des Force libanaises. Les Américains

La pays en ressort exhangue et amputé d'environ 10 % de son territoire, occupé jusqu'en mai 2000 par Israël. La Syrie joue le rôle de "tutelle politique" et de "garante" qui place de fait le Liban sous son influence comme le sous-tendent les Accords de Taëf (1989)... Haut de page La guerre civile libanaise   La guerre civile libanaise va commencer à la suite d'une série d'évènements qui vont contribuer à déstabiliser ce pays composé d'une pluralité de groupes socio-culturels, religieux et

L'unité arabe à l'épreuve B. La consécration de la question israélo-arabe, de 1948, aux accords de Camps David (1978-1979) 1) La consécration de l'Etat d'Israël et la première guerre israélo-arabe (1948-1949) 2) L'émergence politique des Palestiniens 3) La guerre des Six Jours (juin 1967) et ses conséquences 4) La guerre du Kippour et le premier choc pétrolier (octobre 1973) 5) Les accords de Camp David (1978-1979) C. Une région en proie à de multiples tensions; déclin du

LE LIBAN, quelques dates d’un pays en guerre / 1967 - 1996 1967 Guerre des Six Jours. Affirmation palestinienne au Liban. 1969 Octobre : Première crise sérieuse entre l’Etat et la résistance palestinienne. Novembre : Les fedayin arrachent les « accords du Caire », qui légalisent leur présence dans les camps du sud. 1970-71 Elimination de l’OLP en Jordanie, déplacement des combattants palestiniens au Liban. Israël multiplie les raids de représailles. 1975 13 avril : La guerre civile éclate. 1976