Accords de Matignon

l'entreprise et réglé par les conventions collectives. C'est la fin du paternaliste qui considère l'entreprise comme la propriété du patron et les ouvriers comme des domestiques appartenant à une grande famille. B-Des accords les accords Matignon du 7 juin 1936 et les accords de Grenelle en 1968 marquent l'intégration républicaine des syndicats qui engagent désormais des négociations avec le patronat et l'État. Cela n'évite cependant pas les gréves ,comme en 1947 et 1963. C- De la considération

de l’Etat a perdu sa majorité parlementaire à la suite d’élections législatives, et a donc dû « cohabiter » avec un Premier ministre qui lui était politiquement hostile. Pendant ces trois périodes le centre du pouvoir s’est déplacé de l’Elysée à Matignon, le Premier ministre déterminant la politique nationale alors que le président opérait un repli arbitral. Ce cadre de cohabitation a des conséquences majeures sur le rôle et la mise en œuvre des pouvoirs du Premier ministre, tout à la fois acteur

Léon Blum réussie à mettre fin aux grèves grace aux accords Matignon de juin 1936 qui accordent une hausse des salaires, des conventions collectives qui réaffirment le droit syndical. Le parlement adopte également des lois qui accordent la semaine de 40h de travail, et 15 jours de congés payés. En juin 1936, pour mettre fin à la grève, des négociations s’engagent entre gouvernement, le patronat, et les syndicats. Par les accords Matignon d’importants avantages sont obtenus par les ouvriers: hausse

le PALIKA le front indépendantiste FI à partir de 1979. Accords de Matignon et de Nouméa => Le 4 mai 1989, Sur l'île d'Ouvéa, le président du FLNKS (Front de libération national kanak et socialiste) Jean-Marie Tjiboua, indépendantiste, se fait assassiner avec son secrétaire général Yeiwéné Yeiwéné par Djubelly Wéa, ancien pasteur militant du PALIKA. Il reproche aux deux hommes d'avoir signé en juin 1988 les accords de Matignon avec leurs adversaires anti-indépendantistes du RPCR ( Rassemblement

généralisée durant la période dite des « événements » (1984-1988). La violence culmine en 1988 avec la prise d'otages d'Ouvéa. Cet épisode pousse les deux camps et leurs dirigeants à négocier. Les négociations aboutissent à la signature des accords de Matignon le 26 juin 1988 prévoyant la mise en place d'un statut transitoire de dix ans devant se solder sur un référendum d'autodétermination pour que les Calédoniens se prononcent pour ou contre l'indépendance. De plus, dans les années 1980, les statuts

conscience des risques qu’ils prennent à chaque fois, et les invitent à se révolter pour faire valoir leurs droits. Les ouvriers se sont donc mis en grèves, ont demandés une revalorisation de leurs salaires, un meilleurs traitements et ont obtenus un accord favorable pour améliorer leurs conditions de travails. 1936 et les occupations d’usines. Document : Grévistes jouant aux cartes dans une usines en région Parisienne, 1er mai 1936. . 1936, le 1er mai, 2 millions de grévistes occupent les

publics). Blum* organise entre le patronat et la C.G.T. une rencontre à Matignon qui aboutit aux accords Matignon (7 juin 1936) : doc 1 p 250 Les ouvriers obtiennent une hausse des salaires (entre 7 et 15 %), l'élection de délégués d'ateliers dans les entreprises lois instituant la semaine de 40 heures et des congés payés (12 jours ouvrables par an). Des conventions collectives par branches doivent préciser cet accord. La grève générale se termine progressivement (le PCF Thorez* : « Il faut

Sécurité sociale. 1958 : Assurances chômage. 1973 : Choc pétrolier, crise du monde industriel, évolution vers une société tertiairisée. Léon Blum : (1872-1950) : Premier socialiste chef d'un gouvernement en 1936, il est l'artisan des accords Matignon, le symbole de la politique sociale en faveur des ouvriers. Jean Jaurès : (1859-1914) : Professeur, député républicain puis socialiste après 1893, il participe à la création du parti socialise français (1902) et fonde le journal « l'Humanité »

depuis 1887. Il occupe la scène politique française depuis l'affaire Dreyfus de 1894 à 1906. Juif de religion, il subit de nombreuses attaques et souffre de l'antisémitisme qui règne alors dans la société française. 3- Les grandes lois et les accords Matignon Le nouveau gouvernement Blum profite de sa popularité pour lancer une série de mesures de légende : c'est la semaine des 40 heures, les fameux congés payés (premières vacances pour les ouvriers), l'augmentation des salaires de 12% en moyenne

une grave crise économique depuis 1931, et la politique économique du Front populaire ne parvint pas à relancer la production, la consommation, ni à réduire le chômage. Ainsi, la hausse des prix annula vite celle des salaires prévue par les accords de Matignon. Ce fut une des causes de la chute du Front populaire, très vivement critiqué par la presse dès l'automne 1936. Sur le plan intérieur, le gouvernement Blum parvint à résoudre la crise sociale. Mais dès l'été 1937, il dut faire face à diverses