Acrostiche

page), les blancs à droite du vers pour aller à la ligne Les calligrammes (disposition des mots sur la page de telle manière qu’il représente une image, un dessin) Des espaces blancs à l’intérieur du poème (exemple dans le poème de Roy) Des acrostiches (c’est la 1ère lettre de chaque vers qui forme à la fin un mot vertical) Toutes sortes de jeux avec la mise en page Les moyens sémantiques/langages : Jeux avec le lexique et le vocabulaire Inventer de nouveaux mots Associations inattendues

mélancolie et le sentiment de la nature. Un autre poème connu appartient au lyrisme c'est « Adieu »qui est extrait du recueil Poèmes à Lou dont la forme s’inscrit dans la recherche que fait Apollinaire pour rassembler tous les arts. Adieu est un poème en acrostiche. L'auteur l'écrit à sa bien aimée lorsqu'il est à la guerre. Le poème « Adieu » de Apollinaire est plein de charme et de fraîcheur ; c'est un poème lyrique (sentiments personnels) mais qui se refuse au pathétique et qui pourtant est plein d’émotions

il a été déporté dans des camps de concentration pendant la deuxième guerre mondiale pour avoir été né juif : par contre,  Un autre jeu de mot avec la poésie est l’acrostiche. Dans le poème d’Apollinaire « Si je mourrais là-bas’ , il y a un bel acrostiche avec le prénom de son bien aimée « LOU » ce qui donne un habit plus discret à la poésie, comme un soutien gorge : il n’est pas visible pourtant il soutient et rend plus intéressant. Pour conclure, la poésie peut aussi avoir un jeu avec le rythme

bien souvent je m’enrime ; Bref, c’est pitié d’entre nous rimailleurs, Car vous trouvez assez de rimes ailleurs Et quand vous plaît, mieux que moi rimassez. » (v.1 à 5) L’idée de passe-temps peut également être mise en relief à travers des acrostiches ou encore des anagrammes. Ronsard dans son recueil Les amours de Marie utilise à de nombreuses reprises l’anagramme « aimer » qui désigne en réalité Marie. L’idée de divertissement pour le lecteur est très importante dans la poésie. D’ailleurs

rend encore fort. Lou qui reste présente et aimante, même lors des plus grandes angoisses et tristesses ; même cachée, comme c’est le cas dans le post-scriptum : « La nuit descend   On y pressent   Un long, un long destin de sang. » Avec cette acrostiche, Apollinaire rend un dernier hommage à sa bien-aimée, à travers des vers, pourtant, d’une profonde tristesse, d’une fatalité résignée. Mais le poète se ment  aussi à lui-même et embellit cet amour fusionnel et fort, par exemple lorsqu’il écrit :

annéeN 7. C'est à cette époque qu'il fait la connaissance de Rose Herminie Arnaud Grossetière, née en 1827, pour laquelle il va éprouver une violente passion. Son premier cahier de poésie contient de nombreuses allusions à la jeune femme, notamment Acrostiche ou La Fille de l'air. L'amour de Jules semble avoir été partagé un moment, mais l'idylle est rompue. Les parents d'Herminie voient d'un mauvais œil leur fille se marier à un jeune étudiant, dont l'avenir n'est pas encore assuré. Ils la destinent

potentielle) voient les contraintes comme le moyen d’abolir le hasard et d’accéder à un raffinement stimulant dans la difficulté : ils multiplient les formes les plus contraignantes qui, effectivement, aboutissent à des œuvres originales : les acrostiches, les lipogrammes….. E. Les contraintes formelles comme défi à l’inspiration : la contrainte vivifiante Les contraintes obligent le poète à retravailler sa pensée, à l’améliorer, à l’affiner, à la réaliser dans sa meilleure forme. La contrainte

l'usage à des outils extérieurs comme le dictionnaire ou une relecture. La lecture silencieuse permet une poésie visuelle .. Le poète peut donc associer travail sur la musicalité et travail sur la mise en page du poème. Calligrammes, poèmes acrostiches exhibent une poétique typographique. Une lecture silencieuse permet une interprétation personnelle du texte Quand le lecteur lit le poème dans sa tete , il a le choix des pauses, de l'association de mots , des coupes.Comme Apollinaire a gommé

Les rimes embrassées ont celle-ci : ABBA. Les rimes se terminant par un e sont dites féminines. Une rime féminine peut se terminer, au pluriel, par s ou nt. Toutes les autres sont des rimes masculines. Les principales formes poétiques Acrostiche : poème dont la première lettre de chaque vers, si on lit dans le sens vertical, donne le sujet du poème, le nom de l'auteur ou de celui à qui le poème est destiné Lai : au Moyen Age, court récit en vers de 8 syllabes à rimes plates, dont le sujet

Vocabulaire Acrostiche : Poème dont chaque début de vers reprend une lettre du nom du poète. Adéquation : fait d’être bien adapté à son usage, à son emploi Alexandrin : vers de 12 syllabes Allitération : répétition d’une consonne ou d’un groupe de consonnes dans un même phrase ou un vers Amphigouri : Discours écrit, confus Anadiplose : Le fait de reprendre en début de phrase, le dernier mot de la phrase, précédente Anagramme : C’est le fait de reformer un mot avec les mêmes lettres qu’un