Adieu Alphonse Lamartine

des Méditations poétiques au genre poétique et à la forme d’élégie, un long chant plaintif, publié en France en 1820 par Alphonse de Lamartine, étant donc composé au 19e siècle, dans le courant romantique, période dans laquelle la déception suite au grand rêve napoléonien ramène l’individualisme. C’est d’ailleurs en se basant sur ce dernier que nous démontrerons que Lamartine dénonce la puissance du temps et qu’il supplie la nature de se faire la mémoire éternelle de sa passion brisée. Nous verrons

dans leurs œuvres. Cela nous amène à nous poser cette question : que recherche le romantique dans la nature ? Le poète projette sa conscience et son état d'âme sur la nature, il lui prête une vie, des sentiments à travers des personnifications . Lamartine par exemple se sert de la nature pour extérioriser sa mélancolie. Il fait refléter ses sentiments de tristesse par des éléments appartenant à la nature. Dans le Lac par exemple, il évoque la "nuit éternelle" et implore "l'aurore" .Alfred de Musset

Plan détaillé INTRODUCTION • Sujet amené :  Époque : début du 19ème siècle  Nom de l’auteur : Alphonse de Lamartine  Titre de l’œuvre/de l’extrait : Méditations Poétiques / « Le Lac »  Date et lieu de publication : extrait composé à Aix-Les-Bains en 1817 et l’œuvre est publiée en 1820 à Paris  Courant, genre et forme littéraires : appartenant au courant romantique, l’extrait « Le Lac » est un poème de forme littéraire de l’élégie.  Lien avec le contexte : Ce poème est directement

INTRODUCTION • Sujet amené :  Époque : Au début du 19e siècle  Nom de l’auteur : Alphonse de Lamartine  Titre de l’œuvre/de l’extrait : Méditations poétiques/Le Lac  Date et lieu de publication : En 1820, en France  Courant, genre et forme littéraires : Coup d’envoi de la poésie romantique, élégie  Lien avec le contexte : Le poème est en lien avec Julie Charles (Elvire), une jeune femme que le poète a aimé et attendu en vain à Aix en 1817. Elle mourut

les excès du classicisme, et la naissance du héros romantique va s’épanouir en France (sous le nom du « romantisme ») et redonner le goût à la jeunesse, au rêve, à l’imagination. De 1815 à 1830, c’est le règne des jeunes romantiques (Victor Hugo, Lamartine, …). Le héros romantique devient à la mode, c’est le jeune homme rêveur, pessimiste, passionné prêt à mourir pour une idée ou pour une femme. C’est généralement un amoureux malchanceux ou difficile. II) Portrait moral et physique du héros

partage sa tristesse et questionne même ses lecteurs sur ce sujet. Le poète a su, à partir de ses sentiments les plus forts, interpeller ses lecteurs et développer une réflexion générale. « Le Lac » présent dans les Méditations Poétiques de Alphonse de Lamartine est également un poème dans lequel l'idée de perte est illustrée, mais pas seulement. Effectivement, près d'un lac qui lui rappelle la femme qu'il aime, il se rend compte que le temps passe et qu'il est impuissant face à sa fuite. De ce fait

Musset et Guillaume Apollinaire, qui possèdent l’art de faire parler les saisons et les fleurs, et par contraste, l’Homme, seul être en mesure de nuire à cette douce nature, grâce à l’apport de certains poètes dans ce domaine, tel qu’Alphonse de Lamartine avec « Eternité de la nature, brièveté de l’homme » et Esther Granek, poétesse belge à esprit quasi misanthrope avec « T’es pas beau, l’humain ! » qui condamnent la vision de supériorité que porte l’être humain sur son environnement. La visée des

Alphonse de Lamartine (1790-1869) Méditations poétiques (1820)« Le Lac »Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,Dans la nuit éternelle emportés sans retour,Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âgesJeter l’ancre un seul jour ? Ô lac ! l’année à peine a fini sa carrière,Et près des flots chéris qu’elle devait revoir,Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierreOù tu la vis s’asseoir !Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,   Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,Ainsi

le texte poétique renouvelle-t-il l’un de ces thèmes privilégiés ? Celui du temps qui passe ? Groupement de textes analytiques : 1. J.DU BELLAY, Les Antiquités de Rome, sonnet XV, 1558 2. ALPHONSE DE Lamartine, « le Lac »(extrait), Méditations poétiques, 1820 3. G.de NERVAL, « Une allée du Luxembourg », Odelettes, 1833 4. APOLLINAIRE, « le pont Mirabeau », Alcools, 1913 5. C.BEAUDELAIRE, Le spleen de Paris, XXXIII : « Enivrez-vous »,

Alphonse de Lamartine Alphonse de Lamartine est né à Mâcon en (Saône-et-Loire) le 21 octobre 1790 dans une famille de petite noblesse sans grande fortune. Il passe son enfance à Milly, un village près de Mâcon, et fait ses études à Belley chez les jésuites (Membres de la compagnie de Jésus). Il reçoit une solide éducation classique. Il part en voyage à Naples en 1811 (au cours duquel il tombe amoureux de celle qu'il évoqua plus tard dans Graziella) pour faire une formation qui devait lui permettre