Adieu Lamartine

Francis Carco (1886-1958) "Un poète est un monde enfermé dans un homme." Victor Hugo (1802-1885) "Poète. – Synonyme noble de nigaud. Rêveur." Gustave Flaubert (1821-1880) "Mais le vers est de bronze et la prose d’argile." Alphonse de Lamartine (1790-1869) "La terre est bleue comme une orange." Paul Éluard (1895-1952) "J’ai pétri de la boue et j’en ai fait de l’or." Charles Baudelaire (1821-1867) "Le beau est toujours bizarre." Charles Baudelaire (1821-1867) "Car le mot

crie :  Le temps a laissé son manteau  De vent, de froidure et de pluie. Rivière, fontaine et ruisseau  Portent en livrée jolie  Gouttes d'argent, d'orfèvrerie;  Chacun s'habille de nouveau:  Le temps a laissé son manteau. Alphonse de Lamartine (1790 – 1869) Rêves d'automne Salut ! bois couronnés d’un reste de verdure !  Feuillages jaunissants sur les gazons épars !  Salut, derniers beaux jours ! le deuil de la nature  Convient à la douleur et plaît à mes regards !  Je suis d’un

et son fils, deux grands maîtres ensembles, Ne me sauraient guérir, leur métier m’a trompé. Adieu, plaisant soleil, mon œil est étoupé, Mon corps s’en va descendre où tout se désassemble. Quel ami me voyant en ce point dépouillé Ne remporte au logis un œil triste et mouillé, Me consolant au lit et me baisant la face, En essuyant mes yeux par la mort endormis ? Adieu, chers compagnons, adieu, mes chers amis, Je m’en vais le premier vous préparer la place. « A Laure » est un poème

loin, la chère idole, Et tout s’assombrit de nouveau ; Tu sais qu’un souvenir s’envole Comme un oiseau ; Déjà l’aile du doute plane Sur ton âme où naît la douleur ; Et tu sais qu’un amour se fane Comme une fleur. François Coppée, L’Exilée (1877) Adieu Oui, j’ai quitté ce port tranquille, Ce port si longtemps appelé, Où loin des ennuis de la ville, Dans un loisir doux et facile, Sans bruit mes jours auraient coulé. J’ai quitté l’obscure vallée, Le toit champêtre d’un ami ; Loin des bocages de Bissy

poète passe de mode, et devient même la bête noire des artistes de Saint-Germain des Près, lassés de son orgueil, de son mépris et de son insolence. Puis à l'âge de vingt ans, Rimbaud , qui a publié deux ans auparavant Une saison en enfer, dit "Adieu" à la poésie. L'Homme aux Semelles de Vent, comme l'appellera Verlaine, multiplie les voyages, les errances, et part chercher une improbable fortune en Abyssinie. Lorsqu'il meurt, atteint d'une tumeur cancéreuse au genou, en 1891, à l'âge de trente-sept

cette trajectoire. Les Gommes, roman policier ou conte métaphysique, comme aime à s’y interroger Bernard Dort dans la revue Les Temps Modernes en 1953 ? Il est incontestable que l’univers ici décrit n’est plus celui d’un Chateaubriand ou d’un Lamartine. On entre dans une autre dimension : les personnages sont entourés d’un halo flottant, leur existence semble aberrante, leur raison d’être à un temps et espace donnés semble obstinément injustifiable. Dans un article publié dans L’Observateur, Roland

tranquille Immobile et changeant; L’eau dormante sourit, Elle est heureuse; C’est l’eau rêveuse. Jean Orizet (1937-…) (Poème trouvé dans l’anthologie « Nouveau trésor de la poésie pour enfants » de Georges Jean (Ed. le cherche midi) Texte 10 : Adieux a la mer Murmure autour de ma nacelle, Douce mer dont les flots chéris, Ainsi qu’une amante fidèle, Jettent une plainte éternelle Sur ces poétiques débris. Que j’aime à flotter sur ton onde. A l’heure où du haut du rocher L’oranger, la vigne

 fait devenir, pour partie, architecte du passage de  notre  temps !  Ceci  dit,  si  le  temps  ne  passe  pas,  pourquoi  les  archéologues  l’ont  ils  étalonné  si  précisément  de  l’Archéen  au  quaternaire  1 ?  Et  pourquoi,  le  jeune  Lamartine,  sur  son  lac,  aurait  il  emprunté  à  Antoine  Léonard  Thomas  son  « Ô  temps,  suspends  ton  vol » si  le  temps  n’avançait  ni  ne  passait ? Ce temps plane, nous domine et, aujourd’hui en 2008, il accélère, il passe plus, il court même 

Sur la Pointe de l’Automne 1/15 Sommaire  Préface …………………………………………….…………..…...…3  Regroupement de poèmes : - « Rêves d’automne » d’Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) (Recueil : Méditations poétiques)…………………………………….…4 - « Voici que la saison décline » de Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Dernière gerbe)…………………………………………..…..5 - « Chant d’automne » de Charles BAUDELAIRE (1821-1867)

point tant de barques à Venise… » Mellin de Saint Gelais - « sur le printemps de ma jeunesse folle » Clément Marot - « pleurez avec moi tendres fleurs » Agrippa d’Aubigné - « l’amour de moi s’y est enclose » Anonyme - « le lac » Alphonse de Lamartine - « elle avait pris ce pli dans son âge enfantin » Victor Hugo - « la cloche fêlée », « Harmonie du soir » « la servante au grand cœur » Charles Baudelaire - « Il pleure dans mon cœur » Paul Verlaine - « enfance » Arthur Rimbaud - « complainte