Adieu Odieux

consumé À louer l’ennemi dont je suis opprimé ? Qui vous rend à vous−même, en un jour, si contraire ? Quoi ! même vos regards ont appris à se taire ? Que vois−je ? Vous craignez de rencontrer mes yeux ? Néron vous plairait−il ? Vous serais−je odieux ? Ah ! si je le croyais… Au nom des dieux, Madame, Eclaircissez le trouble où vous jetez mon âme. Parlez. Ne suis−je plus dans votre souvenir ?   Junie Retirez−vous, Seigneur ; l’empereur va venir.   Britannicus Après ce coup, Narcisse, à

est consumé A louer l'ennemi dont je suis opprimé ? Qui vous rend à vous−même, en un jour, si contraire ? Quoi ! même vos regards ont appris à se taire ? Que vois−je ? Vous craignez de rencontrer mes yeux ? Néron vous plairait−il ? Vous serais−je odieux ? Ah ! si je le croyais... Au nom des dieux, Madame, Eclaircissez le trouble où vous jetez mon âme. Parlez. Ne suis−je plus dans votre souvenir ? Acte deuxième 40 Britannicus Junie Retirez−vous, Seigneur ; l'empereur va venir. Britannicus

éléphant ». Les jours où se réunissait le Sénat, il ne salua jamais les sénateurs que dans la Curie, et lorsqu’ils s’étaient assis, et chacun par son nom, sans que personne le lui soufflât ; puis quand il se retirait, de la même façon, il leur disait adieu sans qu’ils se lèvent. Il rendit à beaucoup des politesses, en reçut et ne cessa d’assister aux cérémonies familiales de chacun que lorsque, déjà âgé, il fut bousculé dans la foule à des fiançailles. Le sénateur Terrinius Gallus, qu’il ne connaissait

gardait-il encore Un retour de bonheur dont l'espoir est perdu ? Peut-être dans la foule, une âme que j'ignore Aurait compris mon âme, et m'aurait répondu ? ... La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire ; A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ; Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu'elle expire, S'exhale comme un son triste et mélodieux. Alfred de Musset (1810-1857) a véritablement été l'enfant de son siècle. En intitulant l'un de ses poèmes Tristesse ou en contant la mort du désabusé

agité, C’est le premier tyran que vous avez dompté. Philoctète. Il fallut fuir pour vaincre ; oui, je te le confesse, Je luttai quelque temps ; je sentis ma faiblesse : Il fallut m’arracher de ce funeste lieu, Et je dis à Jocaste un éternel adieu. Cependant l’univers, tremblant au nom d’Alcide, Attendait son destin de sa valeur rapide ; À ses divins travaux j’osai m’associer ; Je marchai près de lui, ceint du même laurier. C’est alors, en effet, que mon âme éclairée Contre les passions

règne dans son esprit ;Son chagrin inquiet l'arrache de son lit :Elle veut voir le jour, et sa douleur profondeM'ordonne toutefois d'écarter tout le monde...Elle vient...HippolyteIl suffit : je la laisse en ces lieux,Et ne lui montre point un visage odieux. Scène IIIPhèdre, OenonePhèdreN'allons point plus avant. Demeurons, chère Oenone.Je ne me soutiens plus ; ma force m'abandonne.Mes yeux sont éblouis du jour que je revoi,Et mes genoux tremblants se dérobent sous moi.Hélas !(Elle s'assied.)OenoneDieux

météorologique : le brouillard s'est levé, les deux compagnons vont pouvoir continuer leur balade. Devant la curiosité de A, B l'encourage à lire la suite du récit de Bougainville « (...) tenez, lisez, allez droit aux adieux que fit un des chefs de l'île à nos voyageurs (...) ». Chapitre 2 : Les adieux du vieillard Au moment du départ des Européens le vieillard, celui qui s'était retiré et enfermé dans un mutisme total à l'arrivée des Européens, figure emblématique de la sagesse, adresse un discours, d'abord

pour s’adresser au Roi et à sa cour. Avec ce texte, il s’oppose très directement à Corneille, sans s’éloigner pour autant du côté galant présent dans ses autres pièces. Il prend l’épisode (peut-être le plus connu) de l’histoire de Néron, ce monstre odieux, et écrit une tragédie qu’il installe à l’intérieur même du lieu de pouvoir. RÉSUMÉ DE L’INTRIGUE Contrairement au nom de la pièce, ce n’est pas Britannicus mais Néron qui est le personnage central. Dans cette pièce, la question du peuple se

une bonne mère et qui nous couche doucement dans le lit éternel. N'est-ce pas qu'au lieu de te pleurer, j'ai bien fait, pauvre enfant, de remercier Dieu de ce qu'il t'avait rappelée à lui? Adieu, Nella, adieu donc pour la dernière fois. Je t'aimais , pauvre fille de la terre; je t'aime, bel ange du ciel. Adieu, Nella. Je suis revenu pour te venger ; dors tranquille, je ne te ferai pas attendre. (Il la baiseaufront,puis se relevant.)Et maintenant, merci, mes frères; vous pouvez emporter cette jeune

| | |persuadé que les Hommes du Lac | | | | |sont à l'origine de cet odieux | | | | |complot. | |13 |Pendant l’absence de Smaug |Dans le tunnel puis dans l’ancien|Blottis