Adoption homoparentale en France

(appauvrissement de la population d’âge actif, croissance régulière des chômeurs et de la précarité du travail, stagnation des revenus du travail) se traduit par le fait que les inégalités dans la distribution des revenus ont recommencé à augmenter en France à partir des années 80 La famille, pendant ces années de détérioration sociale, connaissait une évolution dont on est loin d’avoir mesuré les effets. Elle est devenue une institution beaucoup plus mouvante et fragile, ajoutant une précarité supplémentaire

modernes montre à quel point la famille est en constante évolution et en interaction permanente avec le mouvement historique. Ainsi, on peut s'interroger sur les évolutions notables que l'organisation familiale a connu au cours du temps en France. Notre démarche s'articulera autour de deux idées majeures: tout d'abord une structure familiale en mutation (I), puis l'aboutissement aujourd'hui, à de relations plus complexes (II). I. Une structure familiale en mutation La mutation du

du mariage voire sa disparition. Les termes « Séparation » et « Adultère » ne sont plus tabous, il y a en effet, une augmentation des divorces (1 divorce pour 3 mariages), ainsi qu'un développement de l'union libre : on parle de « démariage ». En France, plus d’un enfant sur deux nait hors mariage (soit 54%), la conjugalité et la maternité sont plus tardives. L'union conjugale contemporaine se caractérise par une certaine instabilité. Et comme nous l'avons mentionné plus tôt, on rencontre aujourd'hui

droits de l’homme, sur le fondement de l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme qui garantit le droit au respect de la vie privée et familiale. La Cour a d’ailleurs récemment affirmé dans l’arrêt Mamousseau et Washington contre France du 6 décembre 2007 que l’intérêt supérieur de l’enfant implique notamment « de maintenir ses liens avec sa famille, sauf dans les cas où celle-ci s’est montrée particulièrement indigne, car briser ce lien revient à couper l’enfant de ses racines »

mariage civil 1.1.2. Le PActe Civil de Solidarité (PACS) 1.1.3. Le concubinage 56 56 56 1.2. Les structures de la famille  57 1.2.1. La famille nucléaire 1.2.2. La famille recomposée 1.2.3. La famille monoparentale 1.2.4. La famille homoparentale 57 57 57 57 2. Filiation légitime, naturelle, adoptive  58 2.1. La filiation légitime 58 2.2. La filiation naturelle 58 2.2.1. Reconnaissance volontaire par le père non marié 2.2.2. F  iliation établie par la possession d’état constaté

...... 15 3 AVANT-PROPOS Cette enquête menée au printemps 2010 permet de dresser un premier panorama des perceptions de l’homosexualité et de l’homophobie dans un milieu ciblé : celui des étudiant-e-s des grandes écoles et universités d’Île-de-France. L’administration de ce questionnaire et l’analyse des résultats sont le fruit d’une collaboration entre SOS homophobie et le Caélif1, fédération qui rassemble un certain nombre d’associations LGBT2 des grandes écoles et des universités franciliennes

les rapports parents/ enfants. Le couple n’est plus fondé exclusivement sur le mariage, il y a d’autre mode de conjugalité : le pax et concubinage. Les rapports parents/enfants ont évolué : les familles recomposées, famille monoparental, famille homoparental. La famille est une réalité sociale que le droit ne peut pas négliger ou ignorer. La famille c’est pas seulement un regroupement de personne, mais un groupe organisé et régis par le droit. La famille est une réalité juridique, le droit va reconnaître

proches, même si parfois leur Pacs s'accompagne de «séquences matrimonialisantes» visant à produire les mêmes effets symboliques qui ceux qui sont attendus par des couples de sexe différent dans le cadre du mariage. Cela notamment pour des familles homoparentales qui veulent marquer vis-à-vis de leur entourage qu'elles sont une famille comme les autres. Cette démarche a aussi une connotation plus militante, tendant à mobiliser le dispositif du Pacs dans le combat de certains pour le mariage homosexuel

avaient de la considération pour les générations précédentes et gardaient un contact rapproché avec celle-ci. Dès la renaissance, la vie familiale fut répartie sous différentes formes selon les coutumes de chaque région. Ainsi, dans le nord de la France, la famille nucléaire : un père, une mère et leurs enfants était très répandue tandis que dans le sud, la famille souche : l’aîné marié demeurant avec ses parents étaient la plus courante. Plus concrètement, dans les années 1900, au sein des sociétés

dermatologue qu'elle occupait en Russie sans pouvoir retrouver l'équivalent en France, elle ne produit aucun élément sur les ressources que lui procurait cette activité, qu'âgée de moins de 40 ans, elle ne justifie d'un état de santé invalidant que jusqu'à la fin de l'année 2007, en sorte qu'il peut être admis que son âge, ainsi que sa qualification professionnelle, lui permettent de retrouver un emploi rémunéré en France, même d'une autre nature que celui antérieurement occupé, et qu'il n'est pas