Adultere

parents de Jeanne viennent en visite annuelle, et petite mère décède aux Peuples. Jeanne passe la nuit au chevet de sa défunte mère, et en se plongeant dans ses « reliques », elle trouve une lettre qui prouve que la baronne a entretenu une relation adultère avec un ami de la famille. Cette découverte lui déchire le cœur. Elle brûle les lettres pour cacher ce secret au baron. X. Paul, lui, tombe gravement malade et Jeanne en est très troublée ; craignant de se retrouver seule, elle voudrait un autre

NATURALISME Zola n’a pas encore établi sa théorie lorsqu’il écrit son premier roman, Thérèse Raquin, en 1867. Mais son récit fourmille d’intentions qui fondent son intérêt pour la nature humaine expliquée par l’inné et par l’instinct. La passion adultère est le thème central de ce roman, dans lequel les personnages sont avant tout des tempéraments. Ainsi Zola développe 4 personnages très typés :  Camille, le mari faible et maladif, se montre, par contamination, excité et extraverti. Dès son entrée

sur le trône d’Angleterre. Il n’hésitait pas à user de différents stratagèmes afin de se débarrasser de ses femmes, quitte à les faire tuer pour des raisons totalement fausses. Anne Boleyn finie par être décapitée après un procès pour inceste et adultère, simplement parce que celle-ci n’était pas parvenue à donner un fils au roi. Tous ces rois de France ont eu des maîtresses. Henri VIII, trouvait toujours un moyen d’épouser ses favorites, tandis que les deux autres laissaient leurs maitresses dans

l’Eglise, dont l’influence avait quelque peu diminué depuis la Révolution Française, revient sur le devant de la scène. Elle institue à nouveau la famille et la religion comme sphères fondamentales de la société. Le célibat et le couple illégitime (adultère ou concubinage), considérés comme des « unions » à but uniquement charnel, sont largement condamnés : la femme est là pour enfanter dans le mariage légal au sein duquel elle ne doit tirer aucun plaisir physique, s’occuper de la maison, de l’éducation

l'épouse : son rôle est de donner naissance à des fils légitimes qui puissent hériter des biens paternels. Le mari surprenant sa femme en flagrant délit d'adultère est en droit de tuer le séducteur sous peine de perdre ses droits civiques. La femme adultère peut être renvoyée. En revanche, l'époux n'est pas soumis à ce type de restriction : il peut recourir aux services d'une hétaïre ou introduire dans le foyer conjugal une concubine souvent une esclave, mais elle peut aussi être une fille de citoyen

demandent le divorce pour défaut d’entretien, pour violence subie, pour manque de communication ou pour insatisfaction sexuelle. Le déséquilibre entre les couples est dû essentiellement au manque d’investissement de part et d’autre. L’alcoolisme, adultère, stérilité, perte de confiance, manque de respect et d’attentions, jalousie maladive, délestage des sentiments amoureux au profit des sentiments amicaux, délaissement mutuel sont autant d'ingrédients à même de détruire un couple. Parfois même l'ingérence

travail sourd des passions, les poussées de l'instinct, les détraquements cérébraux survenus à la suite d'une crise nerveuse. Les amours de mes deux héros sont le contentement d'un besoin ; le meurtre qu'ils commettent est une conséquence de leur adultère, conséquence qu'ils acceptent comme les loups acceptent l'assassinat des moutons ; enfin, ce que j'ai été obligé d'appeler leurs remords, consiste en un simple désordre organique, en une rébellion du système nerveux tendu à se rompre. L'âme est parfaitement

Néanmoins suite à l’amenuisement des bonnes mœurs il s’avère que la vision du problème est modifiée. Désormais la juriste prudence déclare que « n’est pas contraire aux bonnes mœurs la cause de la libéralité dont l’auteur entend maintenir la relation adultère qu’il entretient avec le bénéficiaire » Suite à ces multiples raisons, il sera difficile d’obtenir gain de cause étant donné que l’acte de donation notarié est lourd de conséquence, et la rétractation semble peu envisageable.

pas précisément le devoir de fidélité, c'est la jurisprudence qui, à plusieurs reprises, est venue préciser la notion. Selon elle, la fidélité s'entend tant au sens physique qu'au sens moral. Il y a manquement au devoir de fidélité, autrement dit adultère, lors de relations physiques d'un conjoint avec une tierce personne, mais également en cas de relations fortement intimes, mêmes sans relations physiques consommées. En effet, en sons sens premier, l'infidélité consiste à avoir des relations sexuelles

une nouvelle cassation par l’arrêt commenté du 29 octobre 2004. L’attendu de principe est lapidaire et dénué de tout principe « N’est pas nulle comme ayant une cause contraire aux bonnes mœurs la libéralité consentie à l’occasion d’une relation adultère ».