Affaire Dreyfus Crise

L’affaire Dreyfus a pour origine une erreur judiciaire, sur fond d’espionnage et d'antisémitisme, dont la victime est le capitaine Alfred Dreyfus (1859-1935), français alsacien d'origine, et Juif. Cette affaire a bouleversé la société française pendant douze ans, de 1894 à 1906. La révélation de ce scandale, dans « J'Accuse…! », un article d’Émile Zola en 1898, provoque une succession de crises politiques et sociales uniques en France. Elle divise profondément et durablement les Français en deux

 L'Affaire Dreyfus. Une des plus grandes crises politiques et morales de la IIIèmeRépublique, qui déchaîna l'opinion publique de 1896 à 1899 sur la culpabilité du capitaine d'origine juive Alfred Dreyfus, condamné à tort pour espionnage. Au-delà du scandale judiciaire, "l'Affaire" révéla les profonds clivages politiques et idéologiques de la France d'avant 1914. Le procès Dreyfus En septembre 1894, en pleine période de révision des plans de guerre après la conclusion de l'accord secret franco-russe

Par exemple que sais-je du sujet en littérature ? Je peux me rappeler quelques grands textes de la littérature engagée comme J’accuse de Zola au moment de l’affaire Dreyfus, ou les œuvres polémiques de Victor Hugo contre la tyrannie de Napoléon III, telles que Les années funestes, Napoléon le petit, ou l’engagement des écrivains sous l’occupation, ou encore le combat des philosophes au siècle des Lumières… À la question quand ? je peux aisément m’apercevoir que cet engagement des écrivains est constant

L’affaire Dreyfus 1) Alfred Dreyfus Issu d'une vieille famille de juifs alsaciens, il naît à Mulhouse le 9 octobre 1859. En 1871, son père, riche industriel, choisit la nationalité française pour lui-même et pour ses enfants mineurs. C'est un enfant délicat, curieux et persévérant, "rêveur incorrigible" ; son enfance très choyée s'écoule sous la protection de six frères et sœurs plus âgés. Marqué lorsqu’il avait 11 ans par l’entrée des Prussiens à Mulhouse, Alfred Dreyfus décide ensuite de

de la République. 2) Malgré de vives oppositions… * Après « l’âge d’or » du début des années 1880, la République connaît plusieurs crises. La crise boulangiste (1886-1889) montre que les partisans d’un régime autoritaire sont nombreux et le scandale de Panama (1892) alimente leur antiparlementarisme. * Enfin, avec l’affaire Dreyfus (1896-1899), le nationalisme devient le danger principal pour le régime, qui parvient cependant à rétablir la justice et à se régénérer. 3) …un large

contribuent à dénoncer les maux de la société. I. Thèse A)« J’accuse » d’E. Zola, une injustice qui se révolte Zola se consacra à des œuvres à caractères humanitaires. Dans son œuvre « J’accuse », Zola dénonce l’antisémitisme. Il s’agit de l’affaire Dreyfus, une histoire qui le révolte car la société n’a pas su juger bien. Son objectif est de faire prendre conscience aux lecteurs de l’injustice de la société. En dénonçant ce problème important à ses yeux, il cherche à faire changer les façons de penser

fort le masque, et défigure Qu’on ne connait plus la nature Dans sa crinière blanche enflé comme un manchon Il ne semble plus qu’un bichon » L'affaire Dreyfus constitue un temps fort pour l’histoire de la caricature : La presse satirique s'engage dans la bataille du côté antidreyfusard En 1894, le capitaine Alfred Dreyfus fut accusé d'espionnage et condamné par un tribunal à la déportation dans l'île du Diable. Deux ans plus tard, il fut prouvé que le jugement était fondé sur des

République. Ceci montre que les Français, au départ majoritairement monarchistes, sont devenus républicains. - « Comment » : par quels moyens ? Qu’est-ce qui favorise ce ralliement ? Se fait-il facilement ou y a-t-il des freins ? (voir affaire Dreyfus qui montre que tous les Français ne sont pas ralliés aux principes de la République en 1894). Reformulation du sujet : Je dois montrer qu’entre 1879 et 1914, les Français s’attachent au régime républicain, même si ce cheminement est parfois

où il reçoit, le lieu de rendez-vous de jeunes écrivains tels que Huysmans ou Maupassant. Indigné par la dégradation du capitaine Dreyfus, le 5 janvier 1895, à l’École militaire, il dénonce à la fin de l’année dans trois articles publiés par Le Figaro les campagnes de presse contre la République et les Juifs. Convaincu que le véritable coupable de l’affaire Dreyfus est le commandant Esterhazy, qui est acquitté à l’unanimité le 11 janvier 1898, Zola publie dans L’Aurore deux jours plus tard l’article

le célèbre « J’accuse ! » d’Emile Zola (voir annexes), lettre ouverte au président de la République Félix Faure, dans laquelle Zola conteste une décision de justice incriminant Dreyfus. Par ailleurs, on a pu dire que sans la presse il n’y aurait pas eu d’affaire. C’est en effet par le biais de la presse que Matthieu Dreyfus et Bernard Lazare font part de leurs convictions engagées. Dans certains cas, un engagement trop marqué a pu couter cher : ce fut le cas du Petit Journal, qui avec 1,5 million