Ah Cruel Tu M As Trop Entendue

n’est pas ce que je crains, Hippolyte en partant fuit une autre ennemie : Je fuis, je l’avouerai, cette jeune Aricie, Reste d’un sang fatal cou juré contre nous. THÉRAMÈNE Quoi ! vous-même, seigneur, la persécutez-vous ? Jamais l’aimable sœur des cruels Pallantides4 Trempa-t-elle aux complots de ses frères perfides ? Et devez-vous haïr ses innocents appas ? HIPPOLYTE Si je la haïssais, je ne la fuirais pas. THÉRAMÈNE Seigneur, m’est-il permis d’expliquer votre fuite ? Pourriez-vous n’être plus ce

savants si nous travaillons selon les règles. La règle souveraine est de plaire à VOTRE ALTESSE ROYALE. Voilà sans doute la moindre de vos excellentes qualités. Mais, MADAME, c'est la seule dont j'ai pu parler avec quelque connaissance ; les autres sont trop élevées au-dessus de moi. Je n'en puis parler sans les rabaisser par la faiblesse de mes pensées, et sans sortir de la profonde vénération avec laquelle je suis, MADAME, DE VOTRE ALTESSE ROYALE, Le très humble, très obéissant, et très fidèle serviteur

n’arrivent pas à se contrôler, l’envie est trop forte. L’éducatrice doit avoir un double regard, à l’intérieur de la vie de la section et une prise de recul pour sortir de cette première vision et observer le fonctionnement extérieur. 2.3 - Ma place de stagiaire Construire sa place de stagiaire n’est pas évident, car il faut faire avec sa timidité, ses angoisses, ses doutes, c’est un exercice de souplesse, d’ajustement pour savoir où se situer, ne pas en trop en faire ou pas assez, est-ce que c’est

première porte sur la transposition des interrogatives directes en interrogatives indirectes, la seconde est une valise lexicale de synonymes des verbes demander et répondre. Les interventions de la Comtesse doivent commenter l’implicite et les sous-entendus dans les questions du Comte et de Suzanne. On prend appui sur ce qu’auront imaginé les élèves pour nourrir l’explication de texte. Il est également possible de proposer cet exercice d’écriture en synthèse après l’explication du texte en synthèse

rapprochement et le changement de ton mais cette transition marque surtout le début des aveux de Phèdre (au vers 665 vouvoiement avec « jugez-vous » qui passe au tutoiement au vers 670 avec « tu m'as trop entendue » ; « je ne t'ai pu parler de toi-même » ; « Toi-même en ton esprit ») → Interjection « Ah ! » qui vient couper Hippolyte -Involontaire → Phèdre s'exprime à travers une question qui marque la faiblesse au vers 694 « Cet aveu si honteux, le crois-tu volontaire ? » + allitération en -on

inimitié n'est pas ce que je crains. Hippolyte en partant fuit une autre ennemie. Je fuis, je l'avoûrai, cette jeune Aricie, Reste d'un sang fatal conjuré contre nous. THÉRAMÈNE Quoi ! vous-même, Seigneur, la persécutez-vous ? Jamais l'aimable soeur des cruels Pallantides Trempa-t-elle aux complots de ses frères perfides ? Et devez-vous haïr ces innocents appas ? HIPPOLYTE Si je la haïssais, je ne la fuirais pas. 2 THÉRAMÈNE Seigneur, m'est-il permis d'expliquer votre fuite ? Pourriez-vous n'être plus

ce que je crains.  Hippolyte en partant fuit une autre ennemie.  Je fuis, je l'avoûrai, cette jeune Aricie,  Reste d'un sang fatal conjuré contre nous.  THERAMENE  Quoi ! vous-même, Seigneur, la persécutez-vous ?  Jamais l'aimable sœur des cruels Pallantides  Trempa-t-elle aux complots de ses frères perfides ?  Et devez-vous haïr ces innocents appas ?  HIPPOLYTE  Si je la haïssais, je ne la fuirais pas.  THERAMENE  Seigneur, m'est-il permis d'expliquer votre fuite ?  Pourriez-vous

n’est pas ce que je crains, Hippolyte en partant fuit une autre ennemie : Je fuis, je l’avouerai, cette jeune Aricie, Reste d’un sang fatal cou juré contre nous. THÉRAMÈNE Quoi ! vous-même, seigneur, la persécutez-vous ? Jamais l’aimable sœur des cruels Pallantides Trempa-t-elle aux complots de ses frères perfides ? Et devez-vous haïr ses innocents appas ? HIPPOLYTE Si je la haïssais, je ne la fuirais pas. 3 THÉRAMÈNE Seigneur, m’est-il permis d’expliquer votre fuite ? Pourriez-vous n’être plus

je ne suis guère contente ni de mes douleurs ni de l’excès de mon amour, quoique je ne puisse, hélas ! Me flatter assez pour être contente de vous ; je vis, infidèle que je suis, et je fais autant de choses pour conserver ma vie que pour la perdre. Ah ! J’en meurs de honte : mon désespoir n’est donc que dans mes lettres ? Si je vous aimais autant que je vous l’ai dit mille fois, ne serais-je pas morte, il y a longtemps ? Je vous ai trompé, c’est à vous à vous plaindre de moi hélas ! Pourquoi ne vous

son sentiment avec vivacité, montre à quel point il est triste. • L’emploie du présent en disant « je vais » montre factuellement que le personnage a la légitimité des larmes. • La succession de deux exclamations marque le tragique ARAMINTE Ah ! Allez, Dorante, chacun a ses chagrins. • La réponse d’Araminte reste froide, ce qui oppose les deux personnages : la raison et les sentiments. • Elle se détache de sa tristesse comme si ce n’était pas à propos d’elle : « chacun à ses chagrins