Aile

rivage En le voyant au loin s'abattre sur les eaux. Déjà, croyant saisir et partager leur proie, Ils courent à leur père avec des cris de joie En secouant leurs becs sur leurs goitres hideux. Lui, gagnant à pas lents une roche élevée, De son aile pendante abritant sa couvée, Pêcheur mélancolique, il regarde les cieux. Le sang coule à longs flots de sa poitrine ouverte ; En vain il a des mers fouillé la profondeur ; L'Océan était vide et la plage déserte ; Pour toute nourriture il

traditionnelles. • La typographie particulière met en valeur le dernier vers par la ligne pointillée : elle marque une chute • Octosyllabes au lieu de décasyllabe ou alexandrin habituel, avec un vers qui pose problème « Vois-le, poète tondu, sans aile, qui fait neuf pieds sans la synérèse très malsonnante de poè-te. b. Le refus du lyrisme : • Champ lexical du chant et anaphore, Rossignol (connotation beau chant) fait allusion registre lyrique, expression chant du poète. • Synérèse poète montre

structure des phrases émotives et le fait qu’elles soient courtes accentuent cela. « Un crapaud » et « Horreur ! » L’animal est associé au froid, à l’ombre et à la mort. De plus, c’est un animal terrestre, bloqué sur le sol, incapable de s’élever : « sans aile » * Des connotations positives : Le « chant » et non pas le cri du crapaud. « Tout vif ». L’expression « œil de lumière » (v.12) dénote l’intelligence du crapaud. * Animal contradictoire : Le crapaud associe donc l’ombre et la lumière

flammes lui font une écho lugubre à droite. Sur la table derrière le taureau apparaît une colombe, elle est à la hauteur de la tête du cheval. A première vue elle n’est pas visible à part son aile blanche. En effet elle est de la même couleur que le fond et seule sa silhouette est tracée. Elle a une aile tombée et la tête tournée vers le haut avec le bec ouvert. On peut diviser le tableau en trois parties : le taureau et la femme à gauche, Le cheval au centre et la maison dans les flammes à droite

prison, car il vient de tirer un coup de révolver sur Rimbaud, mettant fin à sa tumultueuse liaison avec lui, liaison partagée entre la haine et l’amour. Il est malheureux et ne peut oublier Rimbaud, son amoureux adolescent, qu’il avait pris sous son aile, alors que ce dernier le quitte pour toujours. Verlaine, à travers ce poème, veut exorciser son déchirement sentimental. Ce poème est aussi celui d’un poète aux prises avec des difficultés existentielles qui vont au-delà de son drame sentimental, rejoignant

voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. 5 À peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d’eux. Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule ! 10 Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid ! L’un agace son bec avec un brûle-gueule, L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait ! Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit

découpures du vert sombre. ... Un chant ; comme un écho, tout vif, Enterré, là, sous le massif... - Ça se tait : Viens, c’est là, dans l’ombre... - Un crapaud ! - Pourquoi cette peur, Près de moi, ton soldat fidèle ! Vois-le, poète tondu, sans aile, Rossignol de la boue... - Horreur ! - ... Il chante. - Horreur !! - Horreur pourquoi ? Vois-tu pas son oeil de lumière... Non : il s’en va, froid, sous sa pierre. ..................................................................... Bonsoir

le sol» et que sa sensibilité supérieur, ses «aile de géant» entravant. Dans son aspiration a l’idéal, le poète espère échapper a un monde ressenti comme sordide. Les «miasme», ce sont la platitude du monde quotidien, la bêtise des contemporains, leur esprit matérialiste. II) l’élévation de l'esprit: que procure t-elle au poète A)pureté et élévation a)L'esprit l'esprit s’élève au monde terrestre et le champ lexical du vol ("Envole-toi", "aile", "alouette", "essor", "planer") indique un désir

paraît ridiculeLes thermes dévalorisant de l'Albatros sur le sol :• 'déposés' évoque roi déchu, voyageur ailé tombé du ciel• Du vol royal, on passe au boitement de l'infirme• Perte du coté merveilleux et somptueux d'où l'adverbe 'piteusement' : les 'grandes ailes blanches' qui symbolisaient sa légèreté deviennent mécaniques, peu nobles, d'où la comparaison avec des avirons (rames)• 'Voyageur ailé' obtient des adjectif dévalorisant comme 'gauche et veule' : antithèse entre aisance/maladroit• Libre /

Synecdoque « D’une aile inquiète et folle vole sur la mer » (v. 3) Rôle de la synecdoque : La synecdoque introduit l’image de la pensée tourmentée de l’auteur. Rôle de la musicalité La musicalité du poème suggère que l’auteur est tourmenté. Rythme irrégulier Les deux premiers vers compte 5 syllabes. Le troisième vers en compte 9. Effet du rythme irrégulier : Le rythme irrégulier suggère que l’auteur est perturbé. Allitération « D’une aile inquiète et folle vole sur