Aile

Le navire glissant sur les gouffres amers. A peine les ont-ils déposés sur les planches Que ces rois de l'azur,maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Commes des avirons trainer à coté d'eux. Ce voyageur ailé,comme il est gauche et veule ! Lui, naguère si beau,qu'il est comique et laid ! L'un agace son bec avec un brule-gueule, L'autre mime,en boitant,l'infirme qui volait. Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit

l'albatros et le poète a) La métaphore filée de l'albatros Différentes métaphores pour désigner l'albatros tout au long du texte : « vastes oiseaux des mers » (v. 2) « indolents compagnons de voyage » (v. 3) « ces rois de l'azur » (v. 6) « ce voyageur ailé » (v. 9) « prince des nuées » (v. 13) « géant » (v. 16) b) Structure générale du poème : basculement au vers 13, de l'albatros au poète 3 strophes (ou quatrains) pour évoquer les albatros (2 premières strophes) (> généralisation), puis un albatros

poursuivre son chemin sur lequel il rencontre une nouvelle fois le voyageur inconnu. Là, il découvre que celui-ci n’est autre que le dieu Hermès ! Hermès guide Persée jusque chez les Nymphes du Nord, qui lui remettent trois objets : des sandales ailées pour voler dans les airs, un bonnet qui rend invisible et une besace pour mettre la tête de Méduse lorsqu’il l’aura coupée. Il repart alors vers le refuge des Gorgones et retrouve Hermès sur sa route, accompagné de sa soeur Athéna, la déesse de

L’albatros, prince de l’azur. L’albatros est dans ce poème vu comme un oiseau majestueux. On le voit d’ailleurs par l’emploi de, je cite “vastes oiseaux de mer” (vers 2); “compagnons de voyage” (vers 3); “roi de l’azur” (vers 5) et “voyageur ailé” (vers 5). L’emploi du dernier groupe nominal fait référence à Hermès, le messager de dieu dans la mythologie grecque. Effectivement, l’albatros comme le poète, est celui qui fait le lien entre le monde céleste, le Spleen et le monde terrestre, l’Idéal

ridicule Les thermes dévalorisant de l'Albatros sur le sol : • 'déposés' évoque roi déchu, voyageur ailé tombé du ciel • Du vol royal, on passe au boitement de l'infirme • Perte du coté merveilleux et somptueux d'où l'adverbe 'piteusement' : les 'grandes ailes blanches' qui symbolisaient sa légèreté deviennent mécaniques, peu nobles, d'où la comparaison avec des avirons (rames) • 'Voyageur ailé' obtient des adjectif dévalorisant comme 'gauche et veule' : antithèse entre aisance/maladroit • Libre

poète/oiseau Tout le poème est construit sur une analogie entre le poète et une mouette v.7, oiseau marin, suscitée par la métaphore des v.2 et 3 : « mon esprit… vole … d’une aile inquiète. ». Métaphore filée dans tout le poème par la répétition de l’aile comme attribut du poète aux v.5 et 21(attribut malheureux : « aile d’effroi » « aile meurtrie » ce qui montre qu’il n’y a pas d’antithèse entre la condition du poète et la condition de l’oiseau) ; cette analogie est présente également dans la reprise

s'élève d'autant plus haut qu'il est plus libre c'est croire que ce qui retient le cerf-volant pour monter, c'est sa corde. La colombe de Kant, qui pense qu'elle volerait mieux sans cet air qui gène son aile, méconnait qu'il lui faut, pour voler, cette résistance de l'air pour pouvoir appuyer son aile. C'est sur de la résistance, de même, que l'art doit s'appuyer pour monter (…). Le grand artiste est celui qu'exalte la gène, à qui l'obstacle sert de tremplin (…). L'art nait de contrainte, vit de lutte

semble prêt à intervenir pour faire cesser la guerre. ). La Paix Blanc et bleu + vert Femmes dansant et enfants jouant, au son de la flûte dont joue un homme, dans l’espace bleu, au 1er plan à gauche, un homme laboure sans effort la terre (cheval ailé) ou plutôt la mer. Poissons dans une cage et oiseaux dans un bocal, tenus en équilibre par une petite fille. (Tout est possible en temps de paix) A droite, sous un oranger qui symbolise la paix, une femme lit en allaitant son bébé, une autre prépare

plusieurs notions apparentées mais différentes) particulière marquée par une ligne de pointillées ce qui marque une chute. Il y a présence d'un octosyllabes au lieu d'un décasyllabe ou d'un alexandrin habituel,dût au vers 9 « Vois-le, poète tondu, sans aile » qui fait neuf pieds. Corbière fait un refus sur le lyrisme (les éléments spéciaux de la poésie lyrique) avec des sonorités désagréables notamment avec une allitération (répétition d'un son consonne) au vers 1 et 2 du l, p et du k. Il ne réussit donc

l'albatros et le poète a) La métaphore filée de l'albatros Différentes métaphores pour désigner l'albatros tout au long du texte : « vastes oiseaux des mers » (v. 2) « indolents compagnons de voyage » (v. 3) « ces rois de l'azur » (v. 6) « ce voyageur ailé » (v. 9) « prince des nuées » (v. 13) « géant » (v. 16) b) Structure générale du poème : basculement au vers 13, de l'albatros au poète 3 strophes (ou quatrains) pour évoquer les albatros (2 premières strophes) (> généralisation), puis 1 un albatros