Air Vif Eluard

zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés. Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums légers de ton air embaumé, Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire, Tout dise : Ils ont aimé ! Jean Meschinot, XV siècle Rondeau amoureux M'aimerez vous bien, Dictes, par vostre ame ? Mais que je vous aime Plus que nulle rien, M'aimerez vous

le ciel honoraient ta beauté, La Parque t'a tuée, et cendre tu reposes. Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs, Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs, Afin que vif ou mort ton corps ne soit que roses. Pierre de Ronsard Pourquoi ce texte appartient au mouvement littéraire : * C’est une poésie en langue française * Sonnet * Le sentiment amoureux Le Baroque Médée Médée [...] Quiconque sans

 www.comptoirlitteraire.com présente Eugène Émile Paul Grindel dit Paul ÉLUARD (France) (1895-1952) Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres, qui sont commentées, certains poèmes (''Sans rancune'', ''Leurs yeux toujours purs'', ''La courbe de tes yeux'', ''Notre vie'', ''Dominique aujourd'hui présente'', ''La mort l'amour la vie'') étant analysés dans des dossiers à part. Finalement, est tentée une synthèse (pages 86-94). Bonne lecture ! Le 5 octobre 1895

cette anthologie des poèmes de Paul Verlaine. En effet, outre le fait que ces écrits soit judicieusement composés, ils traitent de la facette charnelle que peut avoir l'amour et nous renvoient aussitôt à notre statut animal d'être humain. Paul Éluard marque de sa différence cette anthologie par son respect presque pervers du non lieu du corps et du désir, et s'attarde sur cet amour au sens platonique et sur ses mystères. Celle de toujours, toute et Dominique aujourd'hui présente nous le démontre

d’Arthur Rimbaud (1895) page 9 4) « Chevaux de frise » de Guillaume Apollinaire (1918) page 10 -III/ poèmes appartenant au mouvement surréaliste : 1) « L’Union libre » ou « Ma femme » d’André Breton (1923) page 11 2) « L’Amoureuse » de Paul Eluard (1923) page 12 3) « Les Approches de l’amour et du baiser » de Louis Aragon (1925) page 13 4) « Non l’amour n’est pas mort » de Robert Desnos (1937) page 14 1) « le Lac » (1820) d’Alphonse de Lamartine (179061869)), issu du recueil intitulé

passe, Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés, Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés. Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums légers de ton air embaumé, Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire, Tous disent : Ils ont aimé ! Lamartine est un poète du Romantisme. En effet, en écrivant le Lac, le poète a abordé les grands thèmes de ce mouvement littéraires : c’est -

……………………………… page 13, 15, 16, 21, 23 BELLAY (du), Joachim, ………………………………. page 21 CARÊME, Maurice, …………………………………… page 5, 8, 13 CHARPENTREAU, Jacques, …………………………. page 8 CHÉDID, Andrée, ……………...……………………… page 5 DESNOS, Robert, ……………………………………… page 8, 10, 12 ÉLUARD, Paul, ………………..………………………. page 19 GAUTIER, Théophile, ………………………………… page 16 GUILLEVIC, Eugène, ………………………………… page 7 HEREDIA (de), José-Maria, …………………………... page 23 HUGO, Victor, ………………………………………… page 7, 17 JEAN, Georges, ………………………………………... page 11

le trésor, Ah liberté, combien es-tu plus précieuse Ni que les perles ni que l'or ! Suivant par les lois à la chasse Les escureux sautans, moi qui estoit captif, Envieux de leur bien, leur malheur je prochasse, Et un pris un entier et vif. J'en fis présent à ma mignonne Qui lui tressa de soie un cordon pour prison ; Mais les frians apas du sucre qu'on luy donne Luy sont plus mortelz que poison. Les mains de neige qui le lient, Les attraians regars qui le vont decepvant

gourdes que les lanières du vent d'est faisaient saigner. Une seule idée occupait sa tête vide d'ouvrier sans travail et sans gîte, l'espoir que le froid serait moins vif après le lever du jour. Depuis une heure, il avançait ainsi, lorsque sur la gauche à deux kilomètres de Montsou, il aperçut des feux rouges, trois brasiers brûlant au plein air, et comme suspendus. D'abord, il hésita, pris de crainte; puis, il ne put résister au besoin douloureux de se chauffer un instant les mains. Un chemin

allégresse et sa justification. » (Alain Robbe-Grillet, Pour un nouveau roman.) 2. Le monde poétique et l'imaginaire. L'image traditionnelle du poète n'est pas sans ressembler à celle du Pierrot des Fêtes Galantes, du « rêveur lunaire du vieil air » (Verlaine), venant presque d'une autre planète pour « faire sentir, palper, écouter, ses inventions : si ce qu'il rapporte de là-bas a forme, il donne forme ; si c'est informe, il donne l'informe » (Rimbaud, « Lettre du voyant »). Et c'est le pouvoir