Alain Penser Et Croire

Par-delà bien et mal : «  Une pensée ne vient que quand elle veut, et non pas quand c’est moi qui veut ; de sorte que c’est une altération des faits de prétendre que le sujet moi est la condition de l’attribut « je pense. » Quelque chose pense, mais croire que ce quelque chose est l’antique et fameux moi, c’est une pure supposition. » On est au plus près de l’inconscient, tel que Freud le définira. Seulement, tandis que pour Nietzsche le problème est d’ordre métaphysique ; Freud se place sur le terrain

ce qui nous paraît inhabituel, ce qu’on pense ne pas connaître, ce n’est pas quelque chose avec lequel nous sommes familier. Notre conscience est la connaissance de notre existence, de nos pensées, de nos sentiments, et de nos actes. Nous pouvons croire que notre intériorité est qualifiée par cette conscience. Mais puisque notre conscience est notre intérieur comment se fait-il qu’elle puisse être étrange ? Serait-ce dire que ce que nous croyons être notre conscience est enfaite quelque chose quelque

en ce début du XIXème siècle où le Romantisme valorise les effusions du moi et sacralise l’individu. Le Nouveau Roman est, au contraire, le produit d’une époque qui voit s’imposer les masses et doute de la nature humaine. Nathalie Sarraute comme Alain Robbe-Grillet ont écrit des essais pour le Roman Nouveau. Pour l’essentiel, les nouveaux romanciers contestent le roman de type balzacien : ils sont en cela influencés par certains romanciers étrangers (Kafka, Virginia Woolf), mais l'influence de Stendhal

inventée par l'homme pour l'appréhension du réel dans sa complexité ». Alain Robbe-Grillet, Pour un nouveau roman : « Chaque romancier, chaque roman doit inventer sa propre forme. Aucune recette ne peut remplacer cette réflexion continuelle. Le livre crée pour lui ses propres règles. Encore le mouvement de l'écriture doit-il souvent conduire à les mettre en péril, en échec peut-être, et à les faire éclater ». « Croire que le romancier a « quelque chose à dire », et qu'il cherche ensuite comment

produit toutes sortes de maux hors de nous. C'est pourquoi la politesse est une bonne règle de politique; ces deux mots sont parents; qui est poli est politique. L'insomnie là-dessus nous enseigne; et chacun connaît cet état singulier, qui ferait croire que l'existence est par elle-même insupportable. Ici il faut regarder de près. Le gouvernement de soi fait partie de l'existence; mieux, il la compose et l'assure. D'abord par l'action. La rêverie d'un homme qui scie du bois tourne aisément à bien

le lit avec un air grave. DALIDA (elle élève la voix) Mon Dieu, le ciel s’abat sur ta tête Nina ; comment Alain a pu oser ? NINA (elle reprend son téléphone des mains de son amie) Je vais essayer de l’appeler…il m’adore et je suis sure que c’est une blague qu’il voulait me faire. En essayant tant bien que mal de se convaincre, Nina composa avec rapidité le numéro de son amant Alain mais avec stupéfaction, elle se rendit compte qu’il rejetait son numéro ; elle ne se limita pas à ce petit caprice

liberté) exclut de se poser la question de l'existence ou non de l'inconscient. Il faut se mettre dans le cadre du sujet c'est à dire poser l'idée d'inconscient, la penser, et se demander si alors la liberté demeure pensable ou non. Réponse spontanée Elle est affirmative. C'est du reste la principale critique que des philosophes comme Alain ou Sartre firent à la théorie psychanalytique. On reprocha à Freud en ruinant l'idée de liberté de dégager l'homme de la responsabilité de ses actes. Il est vrai

l’idée d’une humanité. Mais alors, à cause de cette diversité culturelle, faut-il renoncer à parler d'une humanité ? Ou bien, au contraire, existe-t-il un principe d’unité de l’espèce par delà les différences culturelles ? Et si tel est le cas, comment penser un tel principe ? Est-il extérieur à la pluralité des cultures et s’agit-il d’une nature première et originaire de l’homme, antérieure à toute culture, comme semble l’être la détermination biologique, ou bien au contraire ne faut-il pas le rechercher

je me contente. Je sais qu'on attend de moi dans cette impression quelque préface qui réponde aux censeurs et rende raison de mon ouvrage ; et sans doute que je suis assez redevable à toutes les personnes qui lui ont donné leur approbation, pour me croire obligé de défendre leur jugement contre celui des autres ; mais il se trouve qu'une grande partie des choses que j'aurais à dire sur ce sujet est déjà dans une dissertation que j'ai faite en dialogue, et dont je ne sais encore ce que je ferai. L'idée

pris la peine de transformer, dans un but déterminé, des choses naturelles en outils de travail, interposant ce faisant entre lui et le monde naturel des objets conçus de toutes pièces et en ce sens artificiels. Pourquoi donc ? On peut à bon droit penser qu'une telle peine n'a rien de gratuit, au contraire. Après tout, l'homme, comme tout être vivant, doit assurer sa survie dans une nature au pire hostile et au mieux indifférente. Entendons par là qu'il a un certain nombre de besoins vitaux qu'il