Alain Penser Et Croire

symboles nous environnent, nous encerclent et nous emprisonnent . Leur présence ne nous étonne même plus; ils ne se conçoivent plus que sur le mode de l'évidence, souvent non questionnée. Quoi de plus banal que de se soumettre passivement à leur jeu, de penser à travers eux, par eux, au dedans d'eux, en suivant l'élan auquel ils nous invitent. Pourtant, l'étymologie grecque du terme « symbole » nous offre l'occasion de repenser cette notion pour retrouver ses racines d'où sa signification est issue. Un

conditions de connaissances et les limites pour éviter tout dogmatisme. Par exemple Kant pose la question • « que puis –je savoir ? » • « a quoi reconnaît –on la vérité » • « quels sont les critères de la vérité Il faudra tout d’abord distinguer croire et savoir, ensuite on se demandera quel est le rôle respectif de la raison et de l’expérience. Pour élaborer des connaissances de l’expérience sensible, nos sens ne sont-ils pas trompeurs ? La réalité est-elle telle que nous la croyons ? L’expérience

la même raison que je suppose qu'il n'a pas conscience […] conscience suppose arrêt, scrupule, division ou conflit entre soi et soi. Il arrive que dans les terreurs paniques, l'homme est emporté comme une chose, une hésitation sans délibération » Alain (son vrai nom → Emile Chartier XXème siècle) C) Quelle est l'origine de la conscience morale ? Il est important de s'interroger sur l'origine de la conscience pour la bonne raison que le dédoublement de la conscience morale pose un problème d'impartialité :

infinie. Monsieur Damis. − Non, Angélique, non, vous êtes trop aimable ; elle se douterait que c'est vous qui ne voulez pas, et tous ces prétextes−là ne valent rien ; il n'y en a qu'un bon ; aimez−vous ailleurs ? Angélique. − Moi ! non ; n'allez pas le croire. Monsieur Damis. − Sur ce pied−là, je n'ai point d'excuse ; j'ai promis de vous épouser, et il faut que je tienne parole ; au lieu que, si vous aimiez quelqu'un, je ne lui dirais pas que vous me l'avez avoué ; mais seulement que je m'en doute. Angélique

bonheur, devons-nous tout faire pour y parvenir, au détriment d’autrui ? Autrement dit, le bonheur est-il un idéal égoïste ? Vouloir être heureux et agir en fonction de cette recherche du bonheur, cela signifie t-il pour autant être égoïste et ne penser qu’à soi ? Tout d’abord, le bonheur peut se révéler comme étant un idéal individualiste et personnel ; cependant il n’est pas certain que cette quête soit véritablement tournée vers notre propre personne et nos propres intérêts. Si le bonheur

morale (4). Quoi qu’il en soit de ces différentes classifications, on peut repérer entre la discipline et la culture morale une distinction de nature. Kant écrit que la discipline «empêche les défauts» tandis que la culture morale «forme la façon de penser». Cela signifie que la discipline est la partie négative de l’éducation tandis que la culture morale est l’une des parties positives de l’éducation (avec la culture didactique et la culture pragmatique). La discipline s’exprime comme une contrainte

définitivement acquise, c’est ce qui la rend fidèle à son statut d’amour de la sagesse. Ce dénie, elle le pratique en disant simplement « non ». C’est ainsi qu’Alain (1868 – 1951) va décrire cette forme particulière de pensée qu’est la philosophie: « Penser, c’est dire non. Remarquez que le signe du oui est d’un homme qui s’endort ; au contraire le réveil secoue la tête et dit non. Non à quoi? Au monde, au tyran, au prêcheur? Ce n’est que l’apparence. En tous ces cas-là, c’est à elle-même que la pensée

l’intolérance et à la volonté de dominer ; mais on doit aussi s’interroger sur les racines psychiques du fanatisme, sur des passions fondamentales latentes chez tout être humain. I- Les origines psychologiques des passions fanatiques. Alain, philosophe rationaliste, a montré justement que l’exercice de la pensée est porteur d’une violence, par le fait même qu’elle est volonté de convaincre. La croyance est inhérente à un exercice actif de la pensée, au jugement, d’autant plus que le

Dossier d’information préparé par les enseignants missionnés au Service Educatif d’Equinoxe. DISTRIBUTION Arnolphe, autrement M. de la Souche GILLES PRIVAT Agnès LOLA RICCABONI Horace JOAN MOMPART Chrysalde NICOLAS ROSSIER Georgette RACHEL CATHOUD Alain JEAN-JACQUES CHEP Oronte JEAN-JACQUES CHEP Enrique ROBERT SANDOZ Assistant à la mise en scène ROBERT SANDOZ Scénographie YVES BERNARD Costumes CORALIE SANVOISIN Assistante costumes PEGGY STURM Stagiaire costumes ARMELLE MARBET Son JEAN FARAVEL Lumières

Fiche de Lecture « Le Grand Meaulnes » I LE LIVRE Le titre : Le Grand Meaulnes L’auteur : Alain Fournier Alain Fournier, de son véritable nom Henri-Alban Fournier, est un écrivain français né le 3 octobre 1886 à la Chapelle-d’Angillon (Cher). Il passe son enfance en Sologne et dans le Berry où ses parents sont instituteurs, lieux qui seront le cadre du Grand Meaulnes. Il se destine à être marin mais il y renonce par nostalgie des campagnes de son enfance puis décide de préparer l'Ecole