Alcôve

Nerval XIXe • Le quatrain (4 vers) Exemple : Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse, Au fond d'un monument construit en marbre noir, Et lorsque tu n'auras pour alcôve et manoir Qu'un caveau pluvieux et qu'une fosse creuse ; Baudelaire XIXe 4. Les rimes. • Rimes plates ou suivies : AABB

console pas. Vous ne compreniez point, mère, la politique. Monsieur Napoléon, c'est son nom authentique, Est pauvre, et même prince ; il aime les palais ; Il lui convient d'avoir des chevaux, des valets, De l'argent pour son jeu, sa table, son alcôve, Ses chasses ; par la même occasion, il sauve La famille, l'église et la société ; Il veut avoir Saint-Cloud, plein de roses l'été, Où viendront l'adorer les préfets et les maires ; C'est pour cela qu'il faut que les vieilles grand-mères, De

le multispécialiste du sport. La surface de vente des magasins Go Sport est ainsi répartie en trois grandes zones, une zone actualité visible dès les vitrines, l’entrée du magasin et l’allée centrale ; une zone centrale basse dédiée à la mode; des alcôves en périphérie pour les pratiques sportives. Comme dans les 125 magasins de son réseau national, le conseil de l’équipe de vente est un des points forts de Go Sport avec le recrutement de vendeurs experts, tous passionnés et pratiquant le sport.

de la fantaisie qui ne s'allument bien que sous le deuil profond de la Nuit. Charles Baudelaire - Le Spleen de Paris. Voici le soir charmant, ami du criminel; II vient comme un complice, à pas de loup; le ciel Se ferme lentement comme une grande alcôve, Et l'homme impatient se change en bête fauve. Ô soir, aimable soir, désiré par celui Dont les bras, sans mentir, peuvent dire: Aujourd'hui Nous avons travaillé! — C'est le soir qui soulage Les esprits que dévore une douleur sauvage, Le savant obstiné

console pas. Vous ne compreniez point, mère, la politique. Monsieur Napoléon, c'est son nom authentique, Est pauvre, et même prince; il aime les palais; Il lui convient d'avoir des chevaux, des valets, De l'argent pour son jeu, sa table, son alcôve, Ses chasses ; par la même occasion, il sauve La famille, l'église et la société; Il veut avoir Saint-Cloud, plein de roses l'été, Où viendront l'adorer les préfets et les maires, C'est pour cela qu'il faut que les vieilles grand-mères, De leurs

qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,Tout dise : Ils ont aimé ! Charles BAUDELAIRE Les Fleurs du Mal Remords posthume Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse,Au fond d'un monument construit en marbre noir,Et lorsque tu n'auras pour alcôve et manoirQu'un caveau pluvieux et qu'une fosse creuse ;Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuseEt tes flancs qu'assouplit un charmant nonchaloir,Empêchera ton coeur de battre et de vouloir,Et tes pieds de courir leur course aventureuse,Le tombeau

qui le ronge. Il veut qu'elle souffre à son tour et s'aide donc de la mort, son amie et sa confidente. Remords posthume Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse, Au fond d'un monument construit en marbre noir, Et lorsque tu n'auras pour alcôve et manoir Qu'un caveau pluvieux et qu'une fosse creuse ; Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuse Et tes flancs qu'assouplit un charmant nonchaloir, Empêchera ton cœur de battre et de vouloir, Et tes pieds de courir leur course aventureuse

. rêveries sensuelles : le monde imaginaire de Mme Loisel, tel qu’il est évoqué est plein de sensualité : - ameublement et décoration orientales (tissus soyeux des « tentures orientales », « soie ancienne », parois « capitonnées » évoquant une alcôve - lascivité dans la position des valets : « deux grands valets en culotte courte qui dorment dans de larges fauteuils, assoupis par la chaleur » - rêve de lieux d’intimité, de « galanteries » : « antichambres éclairées par de hautes torchères »,

de tisser et de démontrer les liens entre le mal et la beauté, la violence et la volupté . Extrait XXXIII – REMORDS POSTHUME Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse, Au fond d'un monument construit en marbre noir, Et lorsque tu n'auras pour alcôve et manoir Qu'un caveau pluvieux et qu'une fosse creuse; Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuse Et tes flancs qu'assouplit un charmant nonchaloir, Empêchera ton cœur de battre et de vouloir, Et tes pieds de courir leur course aventureuse

brouillard s’en vont deux silhouettes grises IV- La mort dans les poèmes * Remords posthumes, Charles Baudelaire, 1857 Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse, Au fond d'un monument construit en marbre noir, Et lorsque tu n'auras pour alcôve et manoir Qu'un caveau pluvieux et qu'une fosse creuse ; Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuse Et tes flancs qu'assouplit un charmant nonchaloir, Empêchera ton cœur de battre et de vouloir, Et tes pieds de courir leur course aventureuse