Alphonse Lamartine Les Voiles

31.  UN LEVER DE SOLEIL   (Alphonse Lamartine) L'Orient jaillit comme un fleuve, La lumière coule à long flot, La terre lui sourit et le ciel s'en abreuve Et de ces cieux vieillis, l'aube sort aussi neuve Que l'aurore du jour, qui sortit du Très Haut. Et des pleurs de la nuit, le sillon boit la pluie, Et les lèvres de fleurs distillent leur encens, Et d'un sein plus léger l'homme aspire à la vie Quand un esprit divin vient englober ses sens. Notre terre éblouie du rayon qui

d'immortalité ! Du zéphyr l'amoureuse haleine Soulève encor tes longs cheveux ; Sur ton sein leurs flots onduleux Retombent en tresses d'ébène, L'ombre de ce voile incertain Adoucit encor ton image, Comme l'aube qui se dégage Des derniers voiles du matin Du soleil la céleste flamme Avec les jours revient et fuit ; Mais mon amour n'a pas de nuit, Et tu luis toujours sur mon âme. C'est toi que j'entends, que je vois, Dans le désert, dans le nuage; L'onde réfléchit ton image; Le zéphyr

Mon âme est l'arbre ou tous les soirs, comme elles, De blancs essaims de folles visions Tombent des cieux en palpitant des ailes, Pour s'envoler dès les premiers rayons. Les voiles Alphonse de Lamartine Quand j'étais jeune et fier et que j'ouvrais mes ailes,Les ailes de mon âme à tous les vents des mers,Les voiles emportaient ma pensée avec elles,Et mes rêves flottaient sur tous les flots amers.Je voyais dans ce vague où l'horizon se noieSurgir tout verdoyants de pampre et de jasminDes continents

habituellement c'est l'homme qui parle directement, l'auteur s'exprime au travers de la femme visée elle-même lors d'un éloge. Il n'hésite pas à lui faire révéler ses défauts autant que ses qualités. Souvenir (1820) d'Alphonse de Lamartine "En vain le jour succède au jour,  Ils glissent sans laisser de trace ;  Dans mon âme rien ne t'efface,  Ô dernier songe de l'amour ! Je vois mes rapides années  S'accumuler derrière moi,  Comme le chêne autour de soi  Voit tomber ses feuilles

en deux faites les cuir’ comme des œufs prenez un petit bout de sens puis un grand morceau d’innocence faites chauffer à petit feu au petit feu de la technique versez la sauce énigmatique saupoudrez de quelques étoiles poivrez et mettez les voiles." Raymond Queneau (1903-1976) "Que l’importance soit dans ton regard, non dans la chose regardée." André Gide (1869-1951) "Quand le poète peint l’enfer, il peint sa vie." Victor Hugo (1802-1885) "A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu

transparent posé de biais, Sappho semble en équilibre entre le monde des vivants et le monde des morts, comme le suggère l'autel des sacrifices se situant derrière les falaises. La tête renversée en arrière, la jeune femme s'élance les yeux fermés, ses voiles flottent au vent, véritable métaphore du basculement de la peinture classique vers l'imaginaire romantique en formation. Cette toile de Gros répond parfaitement aux normes du néo-classicisme de part: > L'orthogonalité générale du tableau

pris dans mes ceintures closes Que les nœuds trop serres c’ont pu les contenir Le romantisme Alphonse de Lamartine (1790-1869) Le premier des romantiques Méditations poétiques (1820) Le lac Julie Charles est l’épouse d’un physicien renommé pour Lamartine elle sera Elvire . Elle ne viendra pas au rendez vous convenu sur le lac du Bourget. D’une simple aventure de vacances Lamartine tire la plus célèbre des méditations poétiques sur la fuite du temps et la puissance du souvenir .

n'ose plus lire : Il semble que ta voix les répand sur mon coeur ; Que je les vois brûler à travers ton sourire ; Il semble qu'un baiser les empreint sur mon coeur. N'écris pas ! Alphonse de LAMARTINE (1790-1869) Le lac (Recueil: Méditations poétiques) Dans les Méditation poétiques, Alphonse de Lamartine se souvient de la femme qu’il aimait et qui est morte : Julie Charles. Le poète se trouve dans un lieu qui lui est cher, près d’un lac, qui a été le témoin de ses amours, et lorsqu’il

ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur », Les Contemplations, 1856, Victor Hugo Créer une image surprenante Focaliser sur un aspect de la chose réellement désignée Exprimer la réalité d’une sensation : on voit la voile et pas le bateau entier. Périphrase Désigner la chose ou la personne par une formule qui la décrit « L’astre au front d’argent » Méditations poétiques, « Le Lac », 1820, Alphonse de Lamartine Éviter une répétition Créer une

une anthologie de poésies ou des poèmes accessibles sur Internet : des poèmes de Ronsard (beaucoup développent le thème de la fuite du temps, comme celui étudié dans la séance 2), mais aussi « Le Dormeur du val » d’Arthur Rimbaud et « Le Lac » de Lamartine. © Cned / N. Julo – Les Contemplations de Victor Hugo. Durée approximative : 1 heure. Dans cette séquence, tu vas parcourir les siècles, depuis le XVIe jusqu’au XXe siècle, pour étudier une thématique traditionnelle de la poésie : l’expression