Amadis de Gaule

8FERRIERE Emmy très proche de Madame de La Fayette qui fréquentait de nombreux salons littéraires et faisait partie du mouvement précieux. L’auteure écrit également “comme en paradis ou dans la gloire de Niquée” (l82). Niquée est l’héroïne du roman Amadis de gaule écrit par Garci Rodriguez de Montalvo et publié en 1508. Cette expression se répand dans le langage afin de parler d’une situation enviable, bienheureuse. Toutefois, le roman dont est tirée cette expression relève de la littérature espagnole,

Cervantès à Dostoïevski, en passant par Stendhal, Flaubert et Proust, tous les grands romans mettent en lumière ce caractère triangulaire du désir. Don Quichotte ne désire vivre des aventures que pour ressembler à son idéal du chevalier errant, Amadis de Gaule, dont il a lu les aventures dans un livre de chevalerie. Sancho Pança, écuyer de Don Quichotte, désire ressembler à Don Quichotte. Julien Sorel (héros du roman de Stendhal Le Rouge et le noir) désire ressembler à Napoléon, et pour cela part en

Cervantès à Dostoïevski, en passant par Stendhal, Flaubert et Proust, tous les grands romans mettent en lumière ce caractère triangulaire du désir. Don Quichotte ne désire vivre des aventures que pour ressembler à son idéal du chevalier errant, Amadis de Gaule, dont il a lu les aventures dans un livre de chevalerie. Sancho Pança, écuyer de Don Quichotte, désire ressembler à Don Quichotte. Julien Sorel (héros du roman de Stendhal Le Rouge et le noir) désire ressembler à Napoléon, et pour cela part en

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Cervantès à Dostoïevski, en passant par Stendhal, Flaubert et Proust, tous les grands romans mettent en lumière ce caractère triangulaire du désir. Don Quichotte ne désire vivre des aventures que pour ressembler à son idéal du chevalier errant, Amadis de Gaule, dont il a lu les aventures dans un livre de chevalerie. Sancho Pança, écuyer de Don Quichotte, désire ressembler à Don Quichotte. Julien Sorel (héros du roman de Stendhal Le Rouge et le noir) désire ressembler à Napoléon, et pour cela part en

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Clerc (1210-11), Lelivredes eschez amoureux moralisés (XIVe s.), le Livre de bonnes meurs ( 1404,1410)1. Par la suite, elle s'emploie dans d'autres contextes \Le Quadrilogue invectif (\422), Le Champion des Dames (1440-42), YEstrif (1447-48), Amadis de Gaule (1508)1 À l'époque classique, elle est attestée chez Furetière (II, estoupper) sous la forme s'estoupper les oreilles qui se retrouve dans les dictionnaires aux sens figuré (ex. l'Ac. frç. 1835, I 691a, étouper; Besch. 1867, I 1187c, étouper)

Molière et Jean-Baptiste Lully) La Devineresse (comédie, 1679, coécrit avec Donneau de Visé) Bellérophon (opéra, 1679) Médée (tragédie, 1693) Philippe Quinault (1635–1688) Alceste (tragédie musicale, 1674) Proserpine (tragédie musicale, 1680) Amadis de Gaule (tragicomédie musicale, 1684) Armide (tragicomédie musicale, 1686) Jean Racine (1639–1699) La Thébaïde (tragédie, 1664) Alexandre le Grand (tragédie, 1665) Andromaque (tragédie, 1667) Les plaideurs (comédie, 1668, unique comédie de Racine) Brittanicus (tragédie