Ambiguité Dans Dom Juan

effets cocasses et savoureux. Le pittoresque du patois paysan permet à Molière, dans une comédie comme Dom Juan, de creuser l'écart avec la langue soutenue de grand seigneur et de faire la part aux prétentions de beau langage de Sganarelle qui mélange les registres. Le comique tient là encore à un double décalage. Le dialogue amoureux de Charlotte et Pierrot à l'acte II fait pendant à celui de Don Juan et Dona Elvire de l'acte I. Le parler paysan correspond à une conception de l'amour fort différente

suicide, Camus catégorise trois genres :  Le héros absurde fait face à l'absurdité de la vie. Il va même jusqu'à l'apprécier, recherchant toujours la même flamme, la même passion qui l'anime, comme le fait Don Juan en recherchant toujours cette première passion de femme en femme. Dom Juan, à sa manière tente de faire face à l’absurdité du monde et refuse les règles sociales et morales qui s’imposent à lui.  Le suicidaire ne voit plus aucun sens à sa vie et fait le «Grand Saut», au même titre que

le mythe de Faust et Dom Juan sont des premières figures de ce surhomme. Le poète de la Renaissance est au-dessus de nous, à mi-chemin entre le ciel et la terre. Il interprète les desseins de Dieu pour nous. Il ne connait pas de frustrations. Les chevaliers du Moyen-âge remettent de l’ordre dans le monde. Faust est le grand héros du mythe germanique. Il est parvenu à se rehausser jusqu’à Dieu. Il a fait un pacte avec le diable. Tout ses désirs amoureux sont réalisés. Dom Juan n’a pas de contraintes

une personne comme Mlle de Chartres, sont évidemment très flatteurs pour elle. Mais, si la question est formulée d'une façon propre à ménager la susceptibilité de Mlle de Chartres, si elle est aussi un hommage, la réponse n'en est pas moins sans ambiguïté, pour ne pas dire brutale, M. de Clèves ayant de nouveau recours à la redondance. Il ne dit pas seulement : « Cependant je ne le suis pas ». Il insiste, il est catégorique : « Cependant il est vrai que je ne le suis pas ». ....Mais il ne se contente

Renaissance. C'est un mythe qui naît à la suite d'un important succès littéraire. On distingue des mythes antiques surtout associés à des rituels et à des croyances ceux qui naissent du succès d'une histoire. Quelques exemples : – Dom Juan ou le mythe de la séduction et de l'opposition à Dieu. DJ apparaît en Espagne et circule pas mal en Europe avant d'arriver jusqu'à Molière. On en trouve des dizaines de réécritures et on peut notamment faire un lien entre son succès et la naissance

sujet entre un metteur en | | |scène et la jeune comédienne à laquelle il veut confier le rôle d’Ondine et qui | | |s’inquiète des ambiguïtés de ce personnage. | |L’importance de la représentation (L – mars 2005) |Question : Quelles sont, d’après vous, les différentes fonctions des didascalies | |- Hugo, Ruy Blas, acte I, scène 1

trou noir ». Le verbe de mouvement dit sa détermination à atteindre son but malgré sa répulsion à pénétrer dans cette excavation peu engageante. Le terme hyperbolique « ténèbres » intensifiant la noirceur, comme le mot « trou » connotent sans ambiguïté le séjour du diable souvent désigné par la périphrase « le royaume des ténèbres » et situé traditionnellement dans les entrailles de la Terre. C’est donc une descente en enfer symbolique qui se joue ici, comme si le diable lui-même entraînait

précieuses ridicules (Molière, 1997), L'impromptu de Versailles (Molière, 1998) Pierre Dux : Le misanthrope (Molière, 1977) Simon Eine : On ne badine pas avec l'amour (Alfred de Musset, 1978), Les femmes savantes (Molière, 1998). Jacques Lasalle : Dom Juan (Molière, 2002) Jorge Lavelli : Le roi se meurt (Ionesco, 1977) Jean-Pierre Miquel : Horace (Corneille, 1972), Le misanthrope (Molière, 2000). Jean-Paul Roussillon : L'avare (Molière, 1973), Le légataire universel (Regnard, 1974), Le jeu de l'amour

ce trou noir ». Le verbe de mouvement dit sa détermination à atteindre son but malgré sa répulsion à pénétrer dans cette excavation peu engageante. Le terme hyperbolique « ténèbres » intensifiant la noirceur, comme le mot « trou » connotent sans ambiguïté le séjour du diable souvent désigné par la périphrase « le royaume des ténèbres » et situé traditionnellement dans les entrailles de la Terre. C’est donc une descente en enfer symbolique qui se joue ici, comme si le diable lui-même entraînait Tressignies

ce trou noir ». Le verbe de mouvement dit sa détermination à atteindre son but malgré sa répulsion à pénétrer dans cette excavation peu engageante. Le terme hyperbolique « ténèbres » intensifiant la noirceur, comme le mot « trou » connotent sans ambiguïté le séjour du diable souvent désigné par la périphrase « le royaume des ténèbres » et situé traditionnellement dans les entrailles de la Terre. C’est donc une descente en enfer symbolique qui se joue ici, comme si le diable lui-même entraînait Tressignies