Amphitryon Mercure Avec Sosie

égyptienne, que les Grecs avaient assimilé à Zeus. Ils désignaient par ammoniakon les sels recueillis près des temples de Zeus Ammon. Le mot amphitryon vient d'AMPHITRYON, personnage dont Zeus pris la forme pour séduire Alcimène, femme du véritable Amphitryon. De cette tromperie naît Hercule. (un amphitryon désigne un hôte, par allusion au dîner donné par Zeus-Amphitryon à Alcimène.) L'adjectif aphrodisiaque vient d'APHRODITE, déesse grecque de l'Amour. Le mot apollon (qui désigne un bel homme) vient

n’empêche pas l’illusion théâtrale de s’installer. Dans Amphitryon, Molière fait intervenir deux dieux dans sa pièce, Jupiter et Mercure, qui ont tous deux la faculté de prendre l’apparence des humains. Pour séduire Alcmène, épouse fidèle d’Amphitryon, Jupiter décide de prendre l’apparence exacte de son mari et Mercure qui l’accompagne celle de son valet Sosie. Ceci est irreprésentable sur scène du fait que les acteurs qui joueront Mercure et Sosie, ne pourront être exactement identiques, n’auront pas

reconnus comme authentique. Les plus connues d’entre elles sont : -Amphitryon : Peinture comique et vivante des mésaventures conjugales, qui faisaient déjà partie de la légende et des mythes religieux. Ce thème fera vogue au théâtre. Dans Amphitryon, Jupiter, qui désire Alcmène, la femme d’Amphitryon, général thébain, emprunte les traits de ce dernier pendant son absence, tandis que Mercure, son compagnon, prend ce du valet Sosie. Ces ressemblances engendrent les confusions les plus comiques. Seul

problème de l'identité au sein des sociétés au théâtre à traversé les âges, il n'est pas que le fruit de guerres mais il découle aussi d'une incapacité à être soi-même devant les autres et ce depuis l'Antiquité. Tel est le personnage de Jupiter dans Amphitryon de Plaute, celui-ci ne peut se rapprocher d'Alcmène, la femme d'Amphitryon qu'en prenant l'apparence de ce dernier. Ainsi, la question de l'identité montre que le souci de l'apparence n'est présent que lorsque l'individu est confronté à sa société

l'antique Ombrie (maintenant située en Romagne) et mort en 184 av. J.-C à Rome. Les trois pièces : -L’Amphitruo : Jupiter, amoureux d'Alcmène, la séduit en prenant les traits de son mari, le général thébain Amphitryon; Mercure, fils et messager de Jupiter, a pris, lui, les traits de Sosie, l'esclave d'Amphitryon. Il s'ensuit une série de quiproquos, jusqu'au dénouement final où Jupiter avoue sa culpabilité au mari outragé, afin d'innocenter la vertueuse épouse. Enceinte des oeuvres de son mari

soient le plus accessibles possible, les écrivains utilisaient un langage soit courant, soit soutenu mais largement compréhensible. C’est le cas de Marivaux dans sa pièce Le jeu de l’amour et du hasard. Dans une époque plus lointaine, Plaute a écrit Amphitryon. Cette pièce, datant de l’antiquité, est beaucoup plus simple à comprendre que la réécriture de Molière. En effet, Plaute n’emploi pas un langage incompréhensible. Enfin, le jeu des comédiens est également un atout à la compréhension. Par exemple

fidèle à Amphitryon, son mari. Pour l’approcher et parvenir à ses fins, il lui faut donc éloigner celui-ci en l’envoyant à la guerre et prendre son apparence tandis que Mercure prendra celle de Sosie, le serviteur d’Amphitryon. Jupiter achève sa métamorphose avant de se présenter devant Alcmène. ] MERCURE : C’est votre corps entier qui doit être sans défaut… Venez là, à la lumière, que je vous ajuste votre uniforme d’homme… Plus près, je vois mal. JUPITER : Mes yeux sont bien ? MERCURE : Voyons vos

Texte 3 - Jean Giraudoux, Amphitryon 38, acte I scène 5 (1929) [Jupiter veut séduire Alcmène qui est résolument fidèle à Amphitryon, son mari. Pour l’approcher et parvenir à ses fins, il lui faut donc éloigner celui-ci en l’envoyant à la guerre et prendre son apparence tandis que Mercure prendra celle de Sosie, le serviteur d’Amphitryon. Jupiter achève sa métamorphose avant de se présenter devant Alcmène. ] MERCURE : À la peau maintenant ! JUPITER : À ma peau ? MERCURE : Trop lisse, trop douce

n’est pas de plaire” écrit-il dans la Critique de l’École des Femmes. Et pour plaire il ne faut pas toujours s’embarrasser de scrupules. Dans Amphitryon, on voit ainsi Mercure obligé de prendre la forme de Sosie ; comme cette apparence peu glorieuse l’ennuie, voire l’agace, il s’amuse à provoquer le héros éponyme où à irriter Cléanthis, l’épouse de Sosie. L’intérêt psychologique de ces deux scènes est fort réduit ; mais dans les deux cas on a une scène qui ne vise qu’à divertir le public, au milieu

cour, s'est trouvé face à un public galant et cela à influencer son oeuvre. Si l'on s'intéresse à Amphitryon, on constate que deux autres auteurs avaient déjà traité ce sujet: Plaute (on retrouve encore la filiation latine de Molière) et Rotrou. Mais Molière s'en différencie de plusieurs façons, mais principalement par l'intégration d'un nouveau personnage, Cléanthis, suivante d'Alcmène et femme de Sosie. Cet ajout n'est pas négligeable: il renforce l'opposition maître-valet et autorise des jeux de