Analyse Mai Apollinaire

faisant le don de sa pudeur, sans un frisson, sans une gêne.» Et ils sont saisis d’«une tristesse infinie, inconsciente et innommée […] comme s’ils venaient de gâter leur existence, de toucher le fond de la misère humaine.» (page 115) V Le 15 mai, Claude se rend, avec Sandoz, au Salon des Refusés que l’empereur a ordonné de faire tenir à côté du Salon officiel au Palais de l’Industrie. Lui, qui était «d’une crédulité et d’une sensibilité de femme, au milieu de ses rudesses révolutionnaires,

ne souffla pas, faisant le don de sa pudeur, sans un frisson, sans une gne. Et ils sont saisis dune tristesse infinie, inconsciente et innomme comme sils venaient de gter leur existence, de toucher le fond de la misre humaine. (page 115) V Le 15 mai, Claude se rend, avec Sandoz, au Salon des Refuss que lempereur a ordonn de faire tenir ct du Salon officiel au Palais de lIndustrie. Lui, qui tait dune crdulit et dune sensibilit de femme, au milieu de ses rudesses rvolutionnaires, sattendant toujours

faisant le don de sa pudeur, sans un frisson, sans une gêne.» Et ils sont saisis d’«une tristesse infinie, inconsciente et innommée […] comme s’ils venaient de gâter leur existence, de toucher le fond de la misère humaine.» (page 115) V Le 15 mai, Claude se rend, avec Sandoz, au Salon des Refusés que l’empereur a ordonné de faire tenir à côté du Salon officiel au Palais de l’Industrie. Lui, qui était «d’une crédulité et d’une sensibilité de femme, au milieu de ses rudesses révolutionnaires

qui la jalonnent. Nous assimilerons aussi dans ce chapitre l'eau au miroir, parce que c'est dans son miroir que Maupassant s'est "noyé" bien des fois. Pour cet écrivain particulièrement, le miroir prend un sens tragique et complète ainsi notre analyse de l'eau dormante. Enfin, d.ans un cinquième chapitre, nous nous attacherons plus spécialement au malade qu'était Maupassant qui croyait désespérément aux vertus purificatrices et curatives de l'eau, donc à l'hydrothérapie, aux tisanes, aux bains

entretien / qui plait à mes oreilles (Malherbe) On a un rythme ternaire quand le vers est divisé en trois mesures : Ex. Je fais souvent / ce rêve étrang(e) et pénétrant. (Verlaine) On parle de rythme accumulatif si les accents sont nombreux. Ex. Premier mai ! l’amour gai, triste, brûlant, jaloux Fait soupirer les bois, les nids, les fleurs, les loups. (V. Hugo) 4. 1. Les enjambements (opkoračenje, prijelaz u drugi stih): La phrase correspond à une unité de sens. Le vers correspond à une unité métrique

été gravés sur la pierre tombale de Musset au cimetière du Père-Lachaise. 106 © Groupe Eyrolles « Poète, prends ton luth et me donne un baiser. » Alfred de Musset, « Nuit de mai », 1835 Alfred de Musset écrira quatre « Nuits » : les « Nuits » de mai, de décembre, d’août et d’octobre. La « Nuit de mai » est la première à avoir été composée après le long silence qui suivit la rupture de Musset avec George Sand. Le poète y met justement en scène, à travers un dialogue entre lui et sa Muse

BOUCHERET re Sous la direction de Guillaume BOUREL Professeur en classes préparatoires au lycée Auguste Blanqui à Saint-Ouen (93) Marielle CHEVALLIER Centre national de documentation pédagogique (75) Professeur au lycée Guillaume Apollinaire à Thiais (94) Anne DESCAMPS Professeur en classes préparatoires au lycée Jean Jaurès à Reims (51) Ivan DUFRESNOY Professeur au lycée Jean-Jacques Rousseau à Sarcelles (95) Jérémie FERRER-BARTOMEU Professeur au collège Clervoy à Franconville

siècle Sous la direction de Guillaume BOUREL Professeur en classes préparatoires au lycée Auguste Blanqui à Saint-Ouen (93) Marielle CHEVALLIER Centre national de documentation pédagogique (75) Marianne BOUCHERET Professeur au lycée Guillaume Apollinaire à Thiais (94) Anne DESCAMPS Professeur en classes préparatoires au lycée Jean Jaurès à Reims (51) Ivan DUFRESNOY Professeur au lycée Jean-Jacques Rousseau à Sarcelles (95) Jérémie FERRER-BARTOMEU Professeur au collège Clervoy à Franconville et

de la syntaxe» selon la cadence du souffle. Ayant obtenu en 1914 le premier baccalauréat et le second en 1915, il commença des études de médecine. En 1917, il fit la connaissance d’André Breton. Leur commune admiration pour Mallarmé, Rimbaud, Apollinaire, Jarry et Lautréamont les lia d’amitié. Mobilisé cette année-là, ce fut avant de partir au front comme médecin auxiliaire qu’il se vit «infliger la vérité» sur son roman familial, qu’il apprit la série de mensonges dans lesquels il avait vécu toute

de la syntaxe» selon la cadence du souffle. Ayant obtenu en 1914 le premier baccalauréat et le second en 1915, il commença des études de médecine. En 1917, il fit la connaissance d’André Breton. Leur commune admiration pour Mallarmé, Rimbaud, Apollinaire, Jarry et Lautréamont les lia d’amitié. Mobilisé cette année-là, ce fut avant de partir au front comme médecin auxiliaire qu’il se vit «infliger la vérité» sur son roman familial, qu’il apprit la série de mensonges dans lesquels il avait vécu