Andromaque Récit épique

met en scène le bon sens, la malice paysanne ou bien les mystères religieux. Et l’amour, dans tout cela ? Troubadours et trouvères le célèbrent avec délicatesse, pendant que s’élabore la poésie écrite que Rutebeuf ou Villon nous ont laissée. Les récits sont parcourus par Compère Renart, qui use de toute sa ruse pendant que, dans les romans de Chrétien de Troyes, les chevaliers partent à la conquête de leur belle et à la quête du Graal. Dans la forêt, Tristan attend Iseult… Deuxième partie

annule le rejet que l’on peut éprouver pour les firmes d’exploitation pétrolière. La similitude des mots permet de traiter ce problème sur un mode léger. La ressemblance phonique dans « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ? » (Andromaque), comme la paronomase du genre « le ciel amer » qui évoque le sel amer, déproblématise la question qui est sous-jacente. Ces mêmes opérations se retrouvent dans les figures de grammaires ou de construction : ressemblance, opposition, apposition

............................................................ 29 Genre ................................................................................................................................................................... 30 Histoire, récit, narration ........................................................................................................................................ 31 Langue .........................................................................................

l'amour est couronné dans la comédie tandis qu'il est châtié dans la tragédie; il faudrait en plus constater que les conditions de son existence sont très différentes selon le genre. L'amour des Léandre et des Isabelle ne ressemble en rien à celui des Andromaque et des Oreste, et il faudra dire pourquoi. L'idée qu'il s'agit du même «sujet» prête à méprise si on ne voit pas qu'il faut partir de la question de genre. Il n'en est pas moins vrai que cette communauté de sujet est d'un autre côté profondément

majestueux, le front ceint d'une couronne d'or, emblème qui, selon Commelin - Mythologie grecque et romaine 55 Hésiode, indique sa suprématie parmi les autres muses. Elle est ornée de guirlandes, tient d'une main une trompette, et de l'autre un poème épique. Les poètes la disent mère d'Orphée. Non seulement les Muses furent considérées comme des déesses, mais on leur prodigua tous les honneurs de la divinité. On leur offrait des sacrifices en plusieurs villes de la Grèce et de la Macédoine. Elles avaient

sous les traits d'une jeune fille à l'air majestueux, le front ceint d'une couronne d'or, emblème qui, selon Hésiode, indique sa suprématie parmi les autres muses. Elle est ornée de guirlandes, tient d'une main une trompette, et de l'autre un poème épique. Les poètes la disent mère d'Orphée. Non seulement les Muses furent considérées comme des déesses, mais on leur prodigua tous les honneurs de la divinité. On leur offrait des sacrifices en plusieurs villes de la Grèce et de la Macédoine. Elles

Liberté. • Le poème « Liberté », de Paul éluard, composé dans la clandestinité en 1942, a été ensuite parachuté dans des containers par la Royal Air Force, pour motiver la Résistance intérieure française ; après la guerre, il a été appris et récité par des générations d’écoliers. • La toile La Liberté guidant le Peuple a été peinte par Delacroix après 3 journées de sanglantes émeutes (les 27, 28 et 29 juillet 1830 = les trois Glorieuses) qui ont entraîné la destitution de Charles X au

thème : la Liberté. Le poème « Liberté », de Paul éluard, composé dans la clandestinité en 1942, a été ensuite parachuté dans des containers par la Royal Air Force, pour motiver la Résistance intérieure française ; après la guerre, il a été appris et récité par des générations d’écoliers. La toile La Liberté guidant le Peuple a été peinte par Delacroix après 3 journées de sanglantes émeutes (les 27, 28 et 29 juillet 1830 = les trois Glorieuses) qui ont entraîné la destitution de Charles X au profit

essentiellement besoin de formes concrètes et vivantes. Seule la poésie lyrique, dans son élan vers Dieu, peut encore célébrer sa puissance et sa souveraineté. Les sujets traités sous ce titre devant se retrouver dans la troisième partie (Poésie épique et dramatique), nous avons cru pouvoir ici beaucoup abréger. [Note de C. B.] 1 Georg Wilhelm Friedrich Hegel, Esthétique, tome premier (1835, posth.) 71 Mais, d’un autre côté, si l’unité et l’universalité sont les attributs du principe

essentiellement besoin de formes concrètes et vivantes. Seule la poésie lyrique, dans son élan vers Dieu, peut encore célébrer sa puissance et sa souveraineté. 1 Les sujets traités sous ce titre devant se retrouver dans la troisième partie (Poésie épique et dramatique), nous avons cru pouvoir ici beaucoup abréger. [Note de C. B.] Georg Wilhelm Friedrich Hegel, Esthétique, tome premier (1835, posth.) 71 Mais, d’un autre côté, si l’unité et l’universalité sont les attributs du principe divin, il