Animalité

le prolongement inévitable du besoin, son expression humaine, ou recèle-til une différence irréductible, une altérité décisive ? Bref, entre le désir et le besoin, y a-t-il continuité ou rupture ? A. Les critères d'opposition : nature/culture ; animalité/humanité Quelle différence entre avoir soif et désirer un verre d'eau, entre le besoin et le désir ? On oppose communément le caractère naturel du besoin au caractère culturel du désir. Le besoin apparaît d'abord comme un fait de la nature

pouvoir se définir. b) Les désirs inconscients, que ce soient sous la forme de rêves ou d’actes manqués, semblent ne pas nous appartenir. En effet ils existent sans intervention de la conscience. On pourrait considérer cela comme une forme d’ »animalité de l’homme, car ces pulsions, ces désirs, sont inhabituels et primitifs. Or, l’homme est un être se distinguant de l’animal, capable de se représenter une fin, possédant une culture et une histoire. Egalement, le sujet est par définition responsable

aussi ce qui peut l’abrutir jusqu’à ce qu’il ne sache plus ce qu’il fait et pourquoi il le fait. Son travail n’est plus l’expression de ses compétences, mais ce qui vient tout juste lui procurer de quoi survivre. Le travail renvoie l’homme à son animalité et non à sa culture car réduit à n’être qu’un moyen de survie. [Transition] Comment concilier alors l’essence du travail qui permet à l’homme de prendre conscience de lui et la réalité du travail qui le rend étranger à lui-même et le déshumanise 

l’Homme n’est pas toujours pleinement conscient de ce qu’il fait, quand il effectue une action automatique ou lorsqu’il est en proie à une terreur panique par exemple. En somme, la conscience, selon Alain, c’est en quelque sorte dépasser nôtre animalité. Mais quelle différence y a-t-il entre la conception qu’Alain nous donne de la conscience et la définition de la Vertu chrétienne ? Devenir Humain, cela ne signifierait-il pas aussi dépasser nôtre humanité ? La vision d’Alain ne nous conduit-elle

suppose de se contenter de ce qu’on a. Mais comment entretenir ce que l’on a si ce n’est en créant. Alors ce que l’on possède se détérioraient, donc on régresserait, on possèderait moins. On peut dire qu’on subirait un retour vers une plus grande animalité, Se rendrait-on plus humain en cela? Respecterait-on davantage la nature si on y avait une place déterminée? On peut croire que l’homme, petit à petit, n’exercerait plus sa réflexion et augmenterait sa vulnérabilité face aux dangers de la nature

paradoxalement, un hommage rendu à sa beauté. Conclusion Ce poème met en valeur la tension extrême qui caractérise la relation de Baudelaire à la femme et à l'amour. La femme charnelle, superbe de beauté et de vitalité, ramène le poète à son animalité, à son caractère satanique. La femme de chair est comme une insulte au spleen du poète, elle le fait descendre encore plus bas dans sa postulation vers Satan « avec une joie de descendre ». (cf : Mon cœur mis à nu, Baudelaire.) La relation amoureuse

clochardise et finit par mourir de « misère, des ordures et des fatigues de sa vie gâtée » dans la « niche » du père Bru sous la cage d’escalier. Proposition de plan Proposition de plan : 1. La déchéance : a) la misère matérielle b) la progression c) animalité et perte d'identité 2. Les autres : a) les marques de l'opposition b) mépris c) indifférence Titre probable des chapitres : Chapitre 7 : Le festin de Gervaise ( ou le premier verre ) Chapitre 2 : Les désirs de Gervaise Chapitre 3 :

présente des hommes englués dans un quotidien, guerre des nerfs, personnages usés ; pas de héros ici ; Barbusse présente les hommes au fond de la terre, pris ds leur besoin leur quotidienneté part la plus animale en eux : manger, cracher, avoir peur …. Animalité ; Trois axes : 1. Organisation et le contenu anecdotique qui frôle l’aspect documentaire : témoignage réaliste ; 2. Question des voix, puisque particulièrement sonore par le dialogue, bruitage ; bande sonore réaliste, mais

distingue des autres vivants, plantes et animaux. En effet, si l’on admet que la culture au sens large, selon la définition qu’en propose Denis Kambouchner, « recouvre tout ce par quoi l’existence humaine apparaît comme s’élevant au-dessus de la pure animalité, et plus généralement, à travers elle, au-dessus de la simple nature » 1, l’homme est bien celui qui inaugure la distinction traditionnelle entre nature et culture, distinction par laquelle il semble pouvoir s’excepter de toutes les autres réalités

création d’œuvres destinées à plaire (beaux-arts), c'est-à-dire à susciter par leur aspect, une appréciative esthétique positive. L’art ne serait il pas un bon moyen de communication silencieuse? L’art serait-il nécessaire à l’homme, pour dépasser son animalité et pour accéder à l’humanité ? Quel est son but ? Que voit le spectateur dans l’œuvre d’art ? Dans la mesure où le beau est subjectif, l’art est il réellement un besoin pour l’homme ? Dans un premier temps nous montrerons que l’art est un besoin